18 novembre, 2006

Le CORAN = une Thorah par un juif.

Le Coran EST une Torah arabisée.

C'est seulement depuis les années 1950, après plus d’une trentaine d’année, que des études d’érudits sérieux sur l'histoire critique de l'ISLAM ont été entreprises malgré l’opposition des « dignitaires » islamiques.

Jusque là, des islamologues s'étaient contentés de répéter, sous une apparence érudite et savante, des légendes des musulmans sans fondement sur la naissance de l'Islam, à partir "d'anecdotes" qui loin d'éclairer la signification du texte, la ternissent plutôt, embarrassent l'intelligence des gens simples et ébranlent leur foi." (Riza TEFLIK, Beyrouth 1947).

Les étonnantes découvertes des travaux irremplaçables, réalisés sur le texte même du CORAN, d'Hanna ZAKARlAS, du père BERTUEL, de Patricia CRONE et Mikaël COOK, ainsi que ceux du F. BONNET, AYMARD et de K. HRUBY, et d’autres illustres inconnus faisant suite aux travaux de Blachère, A.Masson, Anne-Marie Delcambre …

Pour ce faire, il fallait des dizaines d'années de travail par des érudits, capable de comprendre et traduire le CORAN, en connaissant à fond l'hébreu, le grec, l'araméen ... et l'arabe primitif.

LA TOILE DE FOND HISTORIQUE

Pour comprendre les origines de l'Islam, il faut, en premier lieu, rappeler le contexte historique qui prévalut à son apparition.
Depuis les premiers siècles, l'Orient est secoué par la lutte entre les Perses (l'actuel Iran) et les Romains. Plusieurs empereurs romains (Aurélien, Julien, notamment) y perdirent la vie. Les confrontations étaient cycliques, entrecoupées de paix provisoires et éphémères, et se caractérisaient par des guerres constantes, de sorte que, on peut le constater, l'empire romain n'a jamais pu contraindre l'empire sassanide des rois perses.

C'est pour cette raison que, au début du 4ème siècle, l'empereur Constantin est obligé d'installer sa capitale à Constantinople, pour être mieux à même de contrôler la situation.

Dans cette atmosphère de guerres incessantes, les romains ont fait appel aux arabes et ils les ont incorporés dans leur armée, sous forme de corps auxiliaires.
Les rois sassanides se firent également aider par des soldats arabes ... de sorte que, pour l'une ou l'autre de ces causes, dès le 3ème siècle et le 4ème siècle de notre ère, on voit des tribus arabes installées en Syrie, en Palestine, en Égypte, et elles s'y stabilisent même.
Ces tribus se convertissent au christianisme.

En deçà du Jourdain, en Palestine, par exemple, se trouvent les Nabatéens... qui s'étaient liés par traité d'assistance mutuelle avec l'empire romain qui comptait donc sur eux pour protéger ses territoires contre les autres tribus arabes, nomades et pillardes.
C'est l'un de ces nabatéens, arabes convertis au christianisme, qui devint, sous le nom de Philippe l'Arabe, le premier empereur chrétien (vers 244), bien avant Constantin.

De sorte qu'il est important de noter, par exemple, que le Nom de ALLAH (YALLA), pour désigner DIEU, appartient à la religion des arabes christianisés et nom à l’islam.. C'est une pratique chrétienne, ce n'est pas de l’arabe d'origine et l'Islam naîtra donc beaucoup plus tard que .... " Allah " !

LA DOMINATION ARABE POSÉE SUR L'AFFAIBLISSEMENT DES EMPIRES

A l'époque où allait apparaître la nouvelle religion, ce qui s'était passé en occident, quelques générations plus tôt, se produisit en orient.

Les germains, les francs, les burgondes, les wisigoths, peu à peu installés en Gaule par exemple, se sont séparés de la domination de Rome et de Byzance, tout en proclamant leur allégeance à l'Empire : il n'y eut donc pas de massacres, ni de guerres d'invasion, ni de sang versé dans la population, mais seulement quelques batailles ponctuelles contre des légions romaines affaiblies et restées sur place.

De même, au 7ème siècle, après l'affaiblissement dû aux barbares, notamment les vandales et avec la plus grande guerre contre la Perse, on assiste à une décadence des deux belligérants. De sorte que les chefs des tribus arabes christianisées et nestorianisées (le nestorianisme est une hérésie chrétienne commune en Perse à l'époque), et installées dans toutes les régions que nous considérons aujourd'hui comme arabes (Syrie, Égypte, Palestine (Canaan), Mésopotamie etc.), ont pris leur indépendance.

En moins de dix ans, sans résistance des peuplades locales, sans invasion, sans guerre, ils s'assurent la prise de pouvoir à Antioche et à Jérusalem.

Le même phénomène se produit dans l'actuelle Turquie, en Asie mineure, où le dernier des Sassanides Chosroès II, avait organisé une guerre de conquête en Égypte, était revenu par Jérusalem pour piller la ville de la Vraie Croix , ce qui, en 615, avait provoqué la miraculeuse réaction de l'empereur Héraclius qui, malgré la faiblesse dramatique de ses légions, aboutit à la victoire romaine.

La mort de Chosroès II, les querelles dynastiques qui s'ensuivirent, permettent aux tribus arabes sur place de prendre là aussi le pouvoir.

LA RÉDACTION DES PREMIÈRES SOURATES DU CORAN

C'est dans ces débuts du 7ème siècle que les forces religieuses, présentes en Syrie et en Palestine (Canaan), entreprennent de donner une culture spirituelle à cette nouvelle recomposition.

C'est surtout les juifs de la synagogue ébionite qui espèrent rallier le monde arabe à la conquête de Jérusalem, pour le retour du Peuple élu, dans la Ville Sainte et contre les chrétiens.

Le christianisme est, quant à lui, affaibli, loin de ses sources, enténébré par des doctrines qui le vident de sa substance (Arianisme, Nestorianisme).

La prédication de la LOI de MOÏSE (Torah) aux arabes de Yathrib (Médine) et Thakif (La Mecque), par un auteur inconnu mais rabbin génial, ébionite, installé en Arabie, date de cette époque. Les arabes étaient déjà chrétiens, il s'agissait de les ramener à la Torah de Moïse, et les détourner de la foi en la Divinité de JÉSUS CHRIST.

A l'époque où commence "la Prédication" contenue dans le futur livre de l'ISLAM, La Mecque constituait un carrefour de biens, d'hommes et d'idées de grande importance.

Avant ces guerres incessantes entre Byzance et l'Asie Mineure, les trafics de l'orient passaient au nord du désert de Syrie.

A cause de ces troubles continuels, les trafics d'or, d'encens, de bêtes et de richesses diverses, passèrent par le sud, à partir des rives de la Mer Rouge : La Mecque était devenue une nécessité commerciale.

Après les victoires islamiques du 7ème siècle, Bagdad (en Perse) ouvre, à nouveau les routes anciennes de la vallée de l'Euphrate, et La Mecque retombera dans la ruine, ainsi que toute sa région.

L'importance de La Mecque n'aura été que passagère, mais suffisante en durée et en intensité, pour permettre la naissance de l'épopée religieuse de l'ISLAM...

L'ISLAM : LA MISE EN PLACE DU CORAN ÉCRIT.
LES SOURCES DU LIVRE DE L'ISLAM.

Dans sa thèse de licence, en 1874, Adolph von Harnack, après un travail systématique, en vint à conclure que "le mahométisme n'est qu'une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne, et non une religion nouvelle ".

Les récents travaux de Hanna Zakarias (décédé en 1959), fin critique, fondateur des Archives doctrinales et littéraires du Moyen Age, fondateur de l'Institut Sainte-Sabine à Rome, membre de la section historique de la Sacrée Congrégation des Rites, à la suite de trente années de travail minutieux, nous révèle que MAHMET (Mohamed) ne peut être l'auteur du Livre sacré de l'lslam : L'auteur est un religieux, moine judéo-chrétien, appartenant à une communauté ébionite.

Saint IRÉNÉE nous avait déjà expliqué au 2ème siècle que les juifs ébionites niaient la Divinité de JÉSUS, reprochant aux chrétiens de la gentilité (Rome) leur abandon de la Loi (Torah) de Moïse. Sur la négation de la Divinité de Jésus les musulmans sont proches des juifs ce prouve, une fois de plus, que l’auteur du coran à été enseigné par un juif.

Ce rabbin ébionite se réfère, fréquemment, dans les sourates (de l'hébreu " SIRAH " : ensemble de versets bibliques) au livre sacré de l'Islam (appelé plus tard le coran), et à l'Ancien Testament duquel il s'inspire tout le temps, ainsi qu'aux littératures rabbiniques et gnostiques, mais il cite peu le Nouveau Testament. Le CHRIST, dans la vision ébionite, n'est guère plus qu'un successeur de Moïse. Il croit à JÉSUS, comme prophète et messie, comme les musulmans, mais non pas en sa Divinité.

Comme tout scribe ébionite, il puise ses proclamations dans "les ouvrages ... apocryphes" rejetés par les apôtres et leurs successeurs ("apo" signifie "de côté" et "crypto" signifie "pour les cacher" : ce sont des livres mis à l'index).

Ce sont des pseudépigraphes, ouvrages non signés, et mis sous le compte d'un personnage célèbre pour lui donner du poids, du prestige, selon une méthode efficacement utilisée par les néoplatoniciens gnostiques.
Il s'agit de :


l'Évangile de l'Enfance (écrit en syriaque),

le Protévangile de Jacques le mineur,

l'Évangile du pseudo Matthieu (rédigé d'abord en hébreu),

l'Évangile de Thomas,

L'Apocryphe du Livre des Jubilés (dont le rabbin tire l'histoire de Satan, le lapidé (de la Mekke) et les remontrances d'Abraham à son père : cf. Siderski : Légendes musulmanes du coran)

Environ 45 % des sourates du livre coranique sont des recopiages littéraux des textes de ces livres. Leur but ? Ruiner la foi dans la Divinité de JÉSUS. Le CHRIST y est rattaché directement à Moïse. Malgré les 1500 ans qui les séparent, le coran en fait un neveu de Moïse, la Vierge MARIE (appelé MARIAM dans le coran) étant soeur d'Aaron et de Myriam !
(l'Islam se caractérise par le mépris de toute vérité fondée historiquement)


Pour ruiner la foi chrétienne des arabes, le coran affirme que JÉSUS n'est pas le FILS DE DIEU. " Les chrétiens disent 'Dieu a un fils' ... parle pour sa Gloire ! Non, Jésus est aux yeux de Dieu ce qu'est Adam ... le formant de la poussière ... Dieu lui dit "sois" et il fut. "
Donc, le VERBE, déposé en la Vierge MARIE, est créé et non pas engendré (contraire au credo )


Détruire la foi de la TRINITÉ DANS L'UNITÉ : (ceux qui connaissent les mathématiques des ensembles comprennent bien la Trinité ou Tri-Unité)
Les arabes chrétiens croyaient à la Sainte Trinité et usaient du mot TAKTELIT pour la désigner.

Ils distinguaient aussi les trois Personnes par le mot OUKNOU d'origine syriaque. L'auteur ébionite s'élève avec force contre ce dogme : " Vous qui avez reçu les Écritures, ne dites point "Il y a Trinité", cessez de le faire ! Cela vous sera plus avantageux car Dieu est unique, gloire à Lui ".


" A quiconque donne des "associés" à Dieu [foi dans l'incarnation du Fils en Jésus], Dieu interdit le Jardin (le paradis) et celui-là aura le feu (l’enfer ) comme refuge ... "

JÉSUS n'est pas mort sur la croix (thèse gnostique pour renverser la foi en la rédemption) On retrouve cette thèse :

- Dans "le Pseudo Barnabé" : Judas eut "l'apparence de JÉSUS et fut crucifié à sa place"

- Dans "Basilide", gnostique des premiers siècles, on substitua à JÉSUS, Simon de Cyrène !

les manichéens du 3ème siècle affirmaient également que "JÉSUS n'était mort qu'en apparence". Affirmation hérétique du docétisme (mot qui vient du grec dokein - sembler, paraître). Autant de formules reprises mot à mot dans les textes écrits arabes de l'Islam coranique.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Sadate, au Caire, a du donner satisfaction aux fondamentalistes islamiques, en interdisant la deuxième partie du film de Zeffirelli où JÉSUS meurt sur la croix... puisque, expliquaient-ils, "c'est une insulte à la révélation divine, rejetée par le Coran, l'envoyé du ciel n'ayant pu subir un supplice d'esclave".
Ces fondamentalistes islamiques ne se rendent même pas compte qu’en mentant sur le Christ, ils pratiquent le seul blasphème que Dieu ne peut pardonner, ni en bas ni en haut.


LE CORAN N'EST PAS UNE RÉVÉLATION SURNATURELLE

Depuis 1950, BERTUEL approfondit les travaux de ZAKARIAS et les confirme, relisant les versets du coran, mot après mot, phrase après phrase.

Avant lui d'ailleurs, aucun islamologue sérieux, de P. LAMMENS à R. BLACHERE, ne cache que les textes de l'Islam n'ont jamais fait l'objet de recherches méthodiques sur la genèse de sa composition, son développement interne.
Il est interdit au musulman arabe de se poser des questions, de les scruter, ni même de traduire littéralement le texte. Toute investigation, quant aux origines de cette religion est pour eux un grave péché. Il faut l'apprendre par coeur... et faire confiance à l'interprétation donnée par les imams, les marabouts ou les théologiens musulmans... D’ailleurs le coran ne devait pas être écrit (nous le verrons plus bas).

Un peu comme si les chrétiens ne pouvaient connaître la Bible qu'en l'apprenant par coeur, en latin, ou en grec, sans pouvoir jouir de sa signification exacte directement.

Alors, d'où viennent ces textes ? Des travaux récents permettent d'y voir clair.

Un rabbin, juif et ébionite, chassé d'Edesse, à la suite de la conquête de la ville par Héraclius, en 628, vinrent avec ses compagnons juifs d'exil à Médine, chez les enfants d'Ismaël. Ils cherchèrent leur aide, en leur expliquant qu'ils étaient parents selon la Bible, (ce qui est faux : Eber est le père des sémites, Abram le père d’Ismaël,Abraham le père des hébreux et le père spirituel des chrétiens), mais ne purent convaincre la masse du peuple, parce que leur culte était trop différent.

"En ce temps-là, un ismaélite nommé MAHMET (Mohamed), un négociant, se présenta à eux comme un prédicateur et leur enseigna, « sous la volonté d’Allah, le chemin de la vérité, le Dieu d'Abraham, car il était très bien informé et à l'aise avec l'histoire tronquée de Moïse" (Chronique arménienne de 660, premier document historique indiquant l'existence de Mohamed, écrit par SEBÉOS, à partir de témoins oculaires prisonniers des arabes).

Or, MAHMET (Mohamed) qui ne sait ni lire, ni écrire (les musulmans y tiennent beaucoup) reçoit donc ce rabbin et se propose de transmettre l'enseignement du maître juif, qui l'informe et le fait répéter mot à mot la prédication à ses compagnons de Thakif (La Mecque).

LA RÉDACTION DU CORAN ACTUEL

Le coran est composé, par un moine hérétique, de 114 sourates, divisées en 6226 versets, qui furent mises par écrit et ordonnées, par ordre décroissant de longueur, par le troisième calife après Mohamed, vers 650, plus de vingt ans après la mort de l'apôtre de la THORA, en Arabie. (Torah en hébreu : Loi récitée ... traduction en araméen : quaryan puis en arabe : coran).

Ainsi, les sourates auraient été retenues oralement, pendant trente ans, par quatre compagnons du prédicateur habitant Médine (Yathrib).

Ces "illuminations" furent donc mises par écrit par OTMAN, qui est devenu le chef politique et religieux des croyants. Afin d'accaparer pour son compte personnel les paroles d'Allah, il prit soin de faire détruire toutes les copies des textes antérieurs à sa propre composition, ordonna tous les feuillets rédigés de sa main, dans un carambolage tel que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui a pour effet de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication islamique). Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie (incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l'époque). (il en reste un exemplaire à Tokpati en Turquie).

De sorte que Le coran intégral et oral de Mahomet (qui n'a jamais été écrit) est bel et bien perdu ! On y aurait reconnu trop ouvertement que celui qui parlait du ciel n'était pas l 'ANGE GABRIEL, mais le maître juif qui soutenait Mahomet dans sa prédication... Or, même les sourates échappées au massacre révèlent l'existence de ce fait, qui se dévoile grâce à la traduction littérale et réordonnée des chapitres.

Les promoteurs du proto-islam avaient laissé derrière eux divers textes dépourvus de points diacritiques, d'où l'importance d'une mémoire orale jusqu'à OTMAN, et, après lui, la nécessité apparut de détenir un texte présentable au titre de révélation nouvelle.

Voilà pourquoi on empila ces divers textes en un livre, qui fût lu (donc, vocalisé) selon les exigences de la légende en formation ( l'ANGE GABRIEL révélant le livre du coran à Mahomet au ciel). Mettre sur le compte d'une révélation angélique, un livre récemment écrit est un procédé oriental qui avait déjà été employé par ELCH0ZAI vers l'an 100 et par MANI au 3ème siècle.

LES TEXTES DU CORAN ET DE LA SUNNA
L'ÉTUDE LITTÉRALE DES TEXTES DU CORAN

Sans reprendre les explications des articles précédents nous pouvons les résumer en précisant comment ces découvertes s'enracinent dans le texte du coran lui-même... à condition de l'avoir préalablement remis en ordre.

OTMAN, le troisième calife après la mort de MAHMET, a sélectionné quelques répliques des proclamations de l'apôtre de l'Islam et les a disposé dans un désordre chronologique tel qu'il faut le travail des islamologues pour remettre les sourates dans l'ordre générique où elles on été exprimées. Tout le monde s'accorde sur la base de principes irréfutables sur la chronologie de Modelke (pour ne citer que lui).

Ce qui importe ici c'est de savoir ce que l'on peut en tirer :

Dans la première période de cette composition (première période mecquoise) de 47 sourates (sirah), les mots, les phrases, les tournures, tout est la transcription d'un judaïsme enseigné en Arabie : c'est un rabbin qui parle dans un jargon mi-hébraïque, mi-araméen.

L'écriture de la sourate 1(la 5 en réalité), par exemple, est un système graphique en langue talmudique (Talmud : textes juifs de la Synagogue). La théorie musulmane faisant sortir l'arabe littéral du dialecte mecquois comme norme linguistique, ne tient pas scientifiquement : MAHMET (Mohamed) n'est pas l'auteur de ces paroles ! ...

L'HISTOIRE SOUS-JACENTE AU CORAN ACTUEL

L'auteur est un rabbin : il a reçu l'Écriture de la Providence de Dieu et ce bien-aimé Muhammad a " accueilli la Torah (juive) et l'Évangile " (c'est-à-dire les apocryphes gnostiques des juifs ébionites) (cf. : sourate III ver. 33 et 7).

Ayant rappelé dans la sourate II, les exigences de la Torah, il prêche sur Marie, Jean-Baptiste et Jésus, dans la sourate III.

Le retour (sourate II) sur l'Ancien Testament comporte plus de 2000 versets bibliques et d'innombrables réflexions midrashiques (traditions interprétatives des rabbins juifs). Le premier corollaire sera la guerre sainte (sourate II, 190 versets) pour la conquête de Jérusalem ( II, 208) - et le relèvement de la Maison, c'est-à-dire le Temple ( Al Bayt : de l'hébreu El Beit, maison de Dieu ), du Lieu d'Abraham ( Maqamu Ibrahima : II, 125 et suite - II,144 et II, 94-97), car, c'est à Jérusalem qu'Abraham sacrifie Isaac !

Il faut y accomplir un pèlerinage ( Hijju, II,196 et suite) pour restaurer le Royaume de Dieu (II, 243 et III, 97) C'est dans ce but que l'instructeur de l'apôtre arabe "a quitté, comme le fit Abraham sa tente" pour 'poster des fidèles pour le combat'(III, 121).

Chef de l'expédition sarrazine, qui se joignit à la coalition judéo-perse de 614, il a conduit les enfants d'lsmaël à la conquête du pays (la Terre promise - sourate II,11 et II,168), jusqu'aux Portes de Dieu (II,158 et 169). Ils ont "déferlé d'Arabie" (II,198) sont entrés dans la ville de Jérusalem (Il,208). A cette victoire, à cet élan de conquête, succède une brisure, un calvaire (Qarhun) à cause d'embûches tendues, de trahisons fomentées par la perfidie des enfants d'Israël. (III,99-118-119-122-140-179). Les enfants dIsmaël sont dans le murmure (III,152), sont dispersés (III,123), et expulsés d'Israël. (III,195)

C'est alors que l'auteur rédige cette sourate III pour raffermir le courage des hésitants tirant de l'échec même une promesse de retour, de restauration (III,124 à 129).

LES PÉRIODES MECQUOISES, MEDINOISES

La deuxième période mecquoise va faire apparaître bien des contradictions par les arabes déçus et rejetant les croyants rassemblés autour de l'interprétation arabe de la Torah. Les réponses sont données par des versets bibliques (21 versets pour les seules sourates XX et XXVI). On trouve, dans ces passages, comme un résumé de l'histoire sainte d'Israël.

Bref, l'islam n'est que le judaïsme expliqué par un rabbin à des arabes. Les textes ont pour auteur un juif, et non pas un arabe. Mahmet (Mohamed) n'est absolument pour rien : on ne trouve aucune trace d'une Révélation de Dieu, directement au catéchiste transmetteur.

Puis le rabbin compose un CORAN en langue arabe, ce qui ouvre une nouvelle période dans le Livre de l'Islam, chevillé par OTMAN, à partir de la sourate 54 (Nous l'avons révélé sous forme de révélation arabe rappelle la sourate XX,112).

Auparavant, à partir de la sourate 80, il n'y a pas trace de révélation arabe, le rabbi ne parle que de la Quaryan (Torah en hébreu) de Moïse.

En deçà, à partir de la sourate 96, il n'est question d'aucun livre religieux. Cependant, si le coran a été écrit, le livre des sourates ne le retranscrit pas : il en signale seulement l'existence... Les sourates se contentent de raconter les Actes des proclamations, un peu comme dans la Bible, sont relatés les Actes des Apôtres.

Les contradicteurs ne s'y trompent pas : Mahmed (Mohamed) tu n'es pas autre chose qu'un élève. (MU'ALLAMUM des juifs) (sourate 44-V,13) ... et la réponse du rabbin, à cette évidence précise pour la défense de Mahmet : Sa parole n'est pas la parole d'un poète ! Comme vous êtes de peu de foi ! Ce n'est pas la parole d'un inspiré divin ! Comme vous êtes de courte mémoire ! C'est la révélation du Seigneur des mondes. (sourate 99,41 à 43) C'est le rappel de nos écritures. (sourate 36,39)

Face aux conversions des arabes au judaïsme, le curé chrétien de La Mecque réagit, Mahmet est tenté... d'où la deuxième période mecquoise avec les répétitions des textes anti-Fils de Dieu, anti-Rédemption, anti-Trinité des apocryphes sur Jésus et Marie, dont nous avons déjà parlé. Par exemple, la sourate 19 sur Marie rentre dans cette série.

La période médinoise, où Mahmet devient le chef religieux incontesté, s'ouvre le 24 septembre 622. C'est l'heure de la fondation de l'Islam arabe, indépendant de la direction rabbinique.

Mohamed ET LES SOURATES

Il reste à noter que le coran, récité par nos frères musulmans, ne contient aucun trace du nom du prophète Mahmet, ni aucune mention de l'ange Gabriel, pas plus que d'un quelconque récit d'une apparition divine à un arabe ! Ne retenons ici que ce qui concerne Mohamed.

Les croyants récitent les textes anciens et croient entendre :

MHMD a reçu de Dieu sur la montagne la révélation.

Mais, ce terme MHMD est un participe passé signifiant le bien-aimé (de Dieu sous-entendu).

Ils voient encore leur fondateur aux passages où l'on trouve AHMAD (sourate 61,6) qui veut dire Précieux. Or, la traduction littérale montre que LE PRÉCIEUX n'est autre que MOÏSE qui, en effet, a reçu de Dieu la Révélation de la Loi, directement, sur la montagne (SINAÏ).

Le Précieux est précisément le surnom que les midrash talmudiques donnent à Moïse.

Tout ceci est irréfutable... Il est possible d'approfondir ces faits avec les analyses plus précises éditées dans l'ouvrage de J. BERTUEL (tome 2- pages 118 à 121).

LA DEUXIEME SOURCE DE LA RELIGION : LA SUNNA

Nous résumerons l'histoire de l'épopée arabo-islamique, après la mort de Mahmet, avec ABU BAKR, puis à sa mort, OMAR à l'époque des conquêtes de Syrie, Irak, Iran et Égypte, et ensuite, OTMAN au début des guerres civiles.

Ce troisième calife prend peur et cristallise le coran, comme nous l'avons expliqué en prenant soin d'extirper toute trace des origines juives des sourates.

A sa mort, Ali prend le pouvoir. Des luttes fratricides éclatent entre la famille d' Otman (les ommayades) et la famille d'Ali, aboutissant à des massacres : Ali, puis Hussein, et toute la famille du prophète sont assassinés.

Les califes ommayades vont se succéder en affermissant les conquêtes et en étouffant la dimension religieuse.

En 749, ils sont renversés par la tendance religieuse spirituelle et les califes abbassides prennent le pouvoir.

C'est alors que les traditionalistes (MUHADDITIN) vont recueillir les HADDITH (paroles) c'est-à-dire les traditions orales sur Mahmet. Les islamologues savent bien que ces traditions étaient corrompues par d'innombrables glissements des traditions apocryphes, servant aux abus des dirigeants, et autres intéressés des périodes tyranniques ommayadesÉ Mais peu importeÉ! La SUNNA est composée (760-820).

Pour la première fois, on peut découvrir une vie de Mahomet, des apparitions de l'ange Gabriel, des transports sur une jument mystique du Prophète à Jérusalem, et toute une multitude de détails assez choquantsÉ

On peut dire que la religion islamique date de cette époque, qui signe l'abandon définitif de l'origine réelle du coran au judaïsme ébionite.

Autant le Livre de l'Islam, inspiré par le rabbin, est anti-chrétien, autant la Sunna inspirée par les traditionalistes arabes, est antijuif.

Pour remplacer Moïse, il fallait bien diviniser Mahmet (Mohamed) et lui inventer une vie légendaire et sacrée ! Et tous les écrits, échappés au massacre culturel de toutes les archives, entre les années 650 et 68O, et précieusement conservés chez les jacobites, les nestoriens, les samaritains, ces textes, antérieurs à la Sunna, à propos de Mahmet (Mahomed), montrent bien qu'il s'agit là d'une pure invention !

LA RÉDACTION DU CORAN ACTUEL

Le coran est composé de 114 sourates, divisées en 6226 versets, qui furent mises par écrit et ordonnées, par ordre décroissant de longueur, par le troisième calife après Mohamed, vers 650, plus de vingt ans après la mort de l'apôtre de la THORA, en Arabie. (Torah en hébreu : Loi récitée ... traduction en araméen : quaryan et puis en arabe : coran).

Ainsi, les sourates auraient été retenues oralement, pendant trente ans, par quatre compagnons du prédicateur habitant Médine (Yathrib).

Ces "illuminations" furent donc mises par écrit par OTMAN, qui est devenu le chef politique et religieux des croyants.
Afin d'accaparer pour son compte personnel les paroles d'Allah, il prit soin de faire détruire toutes les copies des textes antérieurs à sa propre composition, ordonna tous les feuillets rédigés de sa main, dans un carambolage tel que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui a pour effet de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication islamique).
Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie (incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l'époque).

L'oubli des origines fut remplacé par l'imagination et l'on vit peu à peu une foule de détails apparaître sur la vie d'un nommé Mohammed, de sa naissance en 570 à sa mort en 632. On obtient tout à coup ses moindres paroles, qui vont former le hadith, jusqu'à at-Tabari qui ajoutera encore d'autres soi-disant renseignements. En 923 ! La réalité est pourtant que l'on ne sait quasiment strictement rien sur le nommé Mohamed. Et pourtant tout le monde va prendre et continue de prendre les légendes nées après, avec forces dates, comme argent comptant, et ce qui n'est que légende est devenu réalité pour la plupart des gens! Qui plus est, une réalité qu'il est interdit de discuter !

De sorte que le coran intégral et oral de Mahomet (qui n'a jamais été écrit) est bel et bien perdu ! On y aurait reconnu trop ouvertement que celui qui parlait du ciel n'était pas l 'ange Gabriel, mais le maître juif qui soutenait Mahomet dans sa prédication... Or, même les sourates échappées au massacre révèlent l'existence de ce fait, qui se dévoile grâce à la traduction littérale et réordonnée des chapitres.

Les promoteurs du proto-islam avaient laissé derrière eux divers textes dépourvus de points diacritiques, d'où l'importance d'une mémoire orale jusqu'à OTMAN, et, après lui, la nécessité apparut de détenir un texte présentable au titre de révélation nouvelle.

Voilà pourquoi on empila ces divers textes en un livre, qui fût lu (donc, vocalisé) selon les exigences de la légende en formation ( l'ange Gabriel révélant le livre du coran à Mahomet au ciel). Mettre sur le compte d'une révélation angélique, un livre récemment écrit est un procédé oriental qui avait déjà été employé par ELCH0ZAI vers l'an 100 et par MANI au 3ème siècle.

AUTRES DÉTAILS TIRÉS DU CORAN

Bertuel, qui a passé la plus grande partie de sa vie à l'étude des fondements de l'Islam, et qui a poursuivi les études de G. Théry (qui y a lui aussi passé la plus grande partie de sa vie) affirme : 'Qui a prononcé ces paroles de prédication ? Ni Allah bien entendu, Ni Mohammed, mais 'des paroles si profondément enracinées dans le judaïsme n'ont pu être prononcées que par un juif authentique. Tout historien est conduit à cette conclusion : un juif s'agite à La Mecque. Il se présente aux arabes comme le Prophète de Dieu. .. Quel serait de plus cet Allah qui ne révélerait à ce Mecquois que les vieilles doctrines de l'Ancien Testament ?' Et cette étude, qui ne se base QUE sur le Coran, démontre ce fait.

Cet exégète nous conduit très loin , en servant du 'coran' lui-même comme preuve unique. Exemple : dans la sourate XCV, le prophète, dont le nom n'a jusqu'alors pas encore été mentionné, jure par le figuier et l'olivier et par le Mont Sinaï. Comment peut-il jurer sur un arbre, le figuier, qui existe en abondance en Palestine mais qui est pratiquement inconnu à La Mecque ? On ne peut trouver serment plus hébraïque.

Dans la sourate 80, l'archange Gabriel emploie une locution araméenne 'sarafatum' - feuilles vénérées. Pourquoi ne pas parler en arabe ? Dans la sourate 37, il est dit : 'Nous avons comblé Moïse et Aaron, nous leurs apportâmes l'Ecriture chargée d'évidence'. Ainsi ce prophète parlant aux arabes déclare nettement que les feuilles vénérées sont les écrits de Moïse, c'est à dire la Torah. Dans la sourate 32, il est dit : "Nous avons donné l'Ecriture à Moïse, et Nous en avons fait une Direction pour les Fils d'Israël".

Revenons-en à l'histoire. Jusqu'ici ce Livre de l'islam n'est rien d'autre que l'Ancien Testament enseigné dans un style libre aux Mecquois. Peu après, dans la sourate XCI, le prédicateur tente de prouver que l'on doit accueillir les apôtres de Dieu et, puisque c'est lui cet apôtre, qu'il faut l'écouter si l'on ne veut pas subir le châtiment.

C'est ainsi que l'on découvre que le Coran est en fait l'instruction d'un rabbin juif à un jeune arabe. Par exemple, dans la sourate XCIII, il retrace la vie de cet élève : "N'avons-nous pas élevé haut ta réputation ? N'as-tu pas vu comment le Seigneur a traité les hommes de l'Eléphant, etc...". Ainsi, de la bouche de ce rabbin qui prêche son disciple, nous apprenons que le Coran n'est pas et ne peut être le Coran arabe, qui de plus ne comportait alors qu'un petit nombre de chapitres, mais bel et bien ce qui a été écrit par Moïse, déjà mentionné dans la sourate précédente : "En vérité, cela se trouve dans les Premières Feuilles, les Feuilles d'Abraham et de Moïse".
Et ce prédicateur instruit ses auditeurs en leur racontant les histoires contenues dans le Coran? c'est à dire les écrits de Moïse.

La coutume d'ôter ses souliers est juive et vient des Indes; elle a prévalu chez les musulmans qui ignorent qu'ils restent en cela fidèles à cette pratique juive. (Exode III,4 : "N'approche pas d'ici, ôte tes sandales de tes pieds, car ce lieu que tu foules est une terre sainte" et Sourate XX, 12 : "Je suis ton Seigneur. ôtes tes sandales. En vérité, tu es dans la Vallée Sacrée de Towa" (towa signifie '2 fois' et dans l'Exode il est dit que Dieu appela Moîse 2 fois pour mieux voir)". Ainsi, dit Joseph Bertuel, "nous en sommes où le prédicateur, non nommé, s'appuie sur un Livre qu'il nous permet d'identifier comme le livre de Moïse qu'il nomme coran, révélé par Yahwé sur le Mont Sinaï pour régler la conduite de l'humanité", et l'existence d'un prédicateur juif écrivant le Livre arabe de l'Islam nommé à tort par la suite coran.

Il n'en reste pas moins qu'actuellement tout le monde demeure dans cette fausse idée, basée sur des inventions au sujet de la vie d'un Mohammed qui, a priori, semble n'être jusqu'alors qu'une invention. Tout a été dit sur lui, il a même fait des voyages dans le Ciel ... bien entendu. La seule explication : ce Mohammed semble en fait l'élève du rabbin juif. Dixit Joseph Bertuel :

"Tout ce que nous avons lu jusqu'à présent, embrouillé à loisir par les premiers commentateurs arabes, et absorbé bien évidemment par les coranologues occidentaux depuis des siècles, se réduit à ceci : le seul Livre de religion qui existera jamais pour les juifs est le Coran hébreu, la Torah de Moïse, guide de vérité et de justice. Yahwé en est l'auteur. Moïse n'est ni un djinn, ni un devin, ni un poète. Dieu lui est apparu. Il a parlé à MOÏSE.

Conclusion

Les musulmans disant que la Bible est falsifiée … ils savent de quoi ils parlent, eux qui ont trafiqué la coran !

Pour s’en convaincre allez sur des sites islamistes, dont Oumma.com ou vous trouvez les N° de Sourates actuelles et entre parenthèses, les N° de la « révélation selon les 3 périodes historiques). Encore que cela ne donne qu’une idée car plusieurs versets d’une époque figurent parmi des sourates d’autres époques.

Une édition égyptienne du Coran publiée en 1923 propose l’ordre chronologique que voici (les versets entre parenthèses sont censés appartenir à une époque différente):
96, 68 (17-33, 48-50, Médine) 73 (10-1, 20, Médine), 74, 1, 111, 81, 87, 92, 89, 93, 94, 103, 100, 108, 102,107, 109, 105, 113, 114, 112, 53, 80, 97, 91, 85, 106, 101, 75, 104, 77 (48, Médine), 50 (38, Médine), 90, 86, 54 (54-6, Médine), 38, 7 (163-70, Médine), 72, 36 (45, Médine), 25 (68-70, Médine), 35, 19 (58, 71, Médine), 20 (130-1, Médine), 56 (71-2, Médine), 26 (197, 224-7, Médine), 27, 28 (52-5, Médine; 85, pendant l’Hégire), 17 (26, 32-3, 57, 73-80, Médine), 10 (40, 94-6, Médine), 11 (12, 17, 114, Médine), 12 (1-3, 7, Médine) 15, 6 (20, 23, 91, 114, 141, 151-3, Médine), 37, 31 (27-9, Médine), 34 (6, Médine), 39 (52-4 Médine), 40 (56-7, Médine), 41, 42 (23-5, 27, Médine), 43 (54, Médine), 44, 45 (14, Médine), 46 (10, 15, 35, Médine), 51, 88, 18 (28, 83-101, Médine), 16 (126-8, Médine), 71, 14 (28-9, Médine), 21, 23, 32 (16-20, Médine), 52, 67, 70, 78, 79, 82, 84, 30 (17, Médine) 29 (1-11 Médine), 83 - Hégire - 2 (281, plus tard), 8 (30-6, la Mecque), 3, 33, 60, 4, 99, 57, 47 (13, pendant l’Hégire), 13, 55, 76, 65, 98, 59, 24, 22, 63, 58, 49, 66, 64, 61, 62, 48, 5, 9 (128-9, la Mecque), 110.

R. Blachère, reprenant les recherches de G. Weil, de Th. Nöldeke, de F. Schwally ainsi que des savants du Caire a publié dès 1949, avec des révisions ultérieures, un Coran où les Sourates sont classées dans l’ordre suivant. C’est cet ordre qui est suivi par de nombreuses écoles coraniques :
Premier groupe de Sourates révélées à la Mecque:
96, (versets 1-5) - 74, (versets 1-7) - 106 - 93 - 94 - 103 - 91 - 107 - 86 - 95 - 99 - 101 - 100 - 92 - 82 - 87 - 80 - 81 - 84 - 79 - 88 - 52 - 56 - 69 - 77 - 78 - 75 - 55 -
4
97 - 53 - 102 - 96, (versets 6-19) - 70 - 73 - 76 - 83 - 74 (versets 8-55) - 111 - 108 - 104 - 90 - 105 - 89 - 85 - 112 - 109 - 1 - 113 - 114.
La deuxième et la troisième période de l’apostolat de Muhammad comprendraient les Sourates suivantes:
51 - 54 - 68 - 37 - 71 - 44 - 50 - 20 - 26 - 15 - 19 - 38 - 36 - 43 - 73 - 67 - 23 - 21 - 25 - 27 - 18 - 32 - 41 - 45 - 17 - 16 - 30 - 11 - 14 - 12 - 40 - 28 - 39 - 29 - 31 - 42 - 10 - 34 - 35 - 7 - 46 - 6 –
Ces trois premiers groupes auraient été révélés à la Mecque de 610 à 622.
Dans un quatrième groupe révélé de 622 à 632 à Médine, les Sourates sont les suivantes:
2 - 98 - 64 - 62 - 8 - 47 - 3 - 61 - 57 - 4 - 65 - 59 - 33 - 63 - 24 - 58 - 22 - 48 - 66 - 60 - 110 - 49 - 9 - 5.

Si Allah existe, il doit se mordre les doigts et son appétit hégémonique n’est pas prête de se réaliser.

Tout pour la Gloire de Dieu : Amen

¤¤** DEMANDES DE PRIERES ?

Ici, vous pouvez déposer toutes vos demandes de prières. Nous prierons avec vous ou sans vous selon les possibilités.
Indiquez-nous, succintement, l'objet de votre prière.
Lorsque votre prière sera exaucée, n'oubliez pas de nous prevenir afin que l'on prie pas dan le "vide".

Merci
Que l'Eternel vous garde et vous guide.

COMMENT PRIER (6) nécessité d'un réveil !

XI NÉCESSITÉ D’UN RÉVEIL UNIVERSEL

AVERTISSEMENT:
Ce qui suit ne sera pas du "goût" de certains dignitaires religieux et autres, hors le chrétenté, mais nécessaire fa ce à l'égémonie galopante d l'islam.

Si nous voulons prier comme il convient à une époque comme la nôtre, beaucoup de nos prières doivent tendre au réveil universel. S’il y eut jamais un temps dans lequel il fut nécessaire de crier à Dieu avec le Psalmiste: «Ne nous rendras-tu pas à la vie, afin que ton peuple se réjouisse en toi?», {#Ps 85:7}
c’est bien celui dans lequel nous vivons. Il est sûrement temps que l’Eternel agisse car les hommes ont annulé Sa loi. {#Ps 119:126} La voix du Seigneur qui retentit dans Sa Parole écrite est réduite à néant tant par l’Eglise que par le monde. Une telle époque ne doit pas nous porter au découragement; celui qui croit en Dieu et en la Bible ne peut jamais être découragé, mais il est temps pour Jéhovah Lui-même d’intervenir et d’agir. Le chrétien avisé, sentinelle en éveil sur les murailles de Sion peut bien crier avec le Psalmiste d’autrefois: «Il est temps que l’Eternel agisse; ils ont annulé ta loi». {#Ps 119:126 deLausanne).
Le grand besoin du jour est un réveil universel.
Voyons d’abord ce qu’est un réveil universel.
Un réveil {1} est un temps où la vie est activée ou communiquée. Comme Dieu seul peut donner la vie, un réveil est un temps où Dieu visite Ses enfants, leur communique une vie nouvelle par la puissance de Son Esprit, et au travers d’eux donne la vie en partage aux pécheurs morts par leurs offenses et leurs péchés. Il y a des excitations religieuses suscitées par les méthodes artificieuses et l’influence hypnotique de simples professionnels de l’évangélisation; mais ce ne sont pas là des réveils et nous n’en voulons point. Ce sont les imitations diaboliques du réveil. Une vie nouvelle venant de Dieu, voilà un réveil. Dans un temps de réveil universel cette vie nouvelle venant de Dieu n’est pas donnée seulement à quelques localités isolées mais elle se répand à travers toute la chrétienté et sur toute la terre.
La raison pour laquelle un réveil universel est nécessaire est que la disette, la désolation et la mort spirituelles sont elles-mêmes universelles. Cela ne se limite pas à un pays particulier, bien que cela soit plus manifeste en certains pays qu’en d’autres; on en souffre dans les lointains champs de mission aussi bien que dans nos pays. Nous avons eu des réveils locaux, l’Esprit vivifiant de Dieu a soufflé sur tel ou tel serviteur de Dieu, sur telle ou telle église, sur telle ou telle congrégation; mais nous avons besoin, intensément besoin d’un réveil universel.
Considérons pendant quelques instants les résultats d’un réveil. Ceux-ci se manifestent chez les serviteurs de Dieu, dans l’église et parmi les perdus.

1.—Les résultats d’un réveil chez un serviteur de Dieu sont les suivants:

a) Le serviteur de Dieu ressentira un nouvel amour pour les âmes. D’une façon générale nous n’avons pas, nous, serviteurs de Dieu, l’amour des âmes comme nous devrions l’avoir, comme Jésus l’avait, comme Paul l’avait. Mais quand Dieu visite Son peuple, le coeur de Ses serviteurs est lourdement chargé du fardeau des âmes perdues. Ils sont mus par l’ardent désir du salut de leur prochain. Ils oublient leur ambition de prêcher de beaux sermons pour être célèbres, et ils ont simplement soif de voir des hommes amenés à Christ.

b) Quand vient un vrai réveil, les serviteurs de Dieu éprouvent un nouvel amour pour la Parole de Dieu et ont en elle une foi nouvelle. Ils jettent aux vents leurs doutes et leurs critiques de la Bible et des credos, ils prêchent fidèlement la Bible et surtout Christ crucifié. Les réveils rendent orthodoxes les serviteurs aux doctrines relâchées. Un authentique réveil vaste et irrésistible ferait plus pour retourner les choses sens dessus dessous—et les remettre ainsi dans le bon sens—que tous les tribunaux qui aient jamais été institués pour condamner les hérésies.

c) Les réveils apportent à la prédication des serviteurs de Dieu une liberté nouvelle et une nouvelle puissance. Préparer un sermon n’est plus le grinçant labeur de toute une semaine, le prêcher, une fois préparé n’est plus une épuisante dépense nerveuse. Dans les temps de réveil, prêcher devient une joie et un rafraîchissement et il y a de la puissance dans la prédication
.
2.—Les résultats d’un réveil chez les chrétiens sont généralement aussi marqués que ses effets sur le ministère.

a) Dans les temps de réveil, les chrétiens sortent du monde et mènent des vies mises à part pour Christ. Des chrétiens qui folâtraient avec le monde, qui jouaient aux cartes, dansaient, allaient au spectacle et se livraient à d’autres folies semblables les abandonnent. Quand on reçoit une vie et une lumière accrues on découvre que ces vanités sont incompatibles avec elles.

b) Dans les temps de réveil, les chrétiens ont un esprit de prière tout nouveau. Les réunions de prière ne sont plus un devoir mais deviennent une nécessité pour les coeurs affamés et exigeants. On trouve un goût nouveau à la pratique de la prière privée. Jour et nuit retentit la voix de la prière fervente adressée à Dieu. On ne demande plus: «Dieu répond-Il à la prière?»—On sait qu’il le fait et on assiège le trône de la grâce, jour et nuit.

c) Dans les temps de réveil les chrétiens se mettent au travail pour les âmes perdues. Ils ne vont pas aux réunions pour se divertir ou pour «être bénis». Ils vont aux réunions pour guetter les âmes et les amener à Christ. Ils parlent aux gens dans la rue, dans les magasins et dans leurs propres maisons. La croix de Christ, le salut, le ciel et l’enfer deviennent des sujets constants de conversation. La politique, le temps qu’il fait, les nouveaux chapeaux et les dernières nouvelles sont oubliés.

d) Dans les temps de réveil les chrétiens trouvent en Christ une joie nouvelle. La vie c’est la joie, et la vie nouvelle c’est une nouvelle joie. Les temps de réveil sont des temps joyeux, des jours de ciel sur la terre.

e) Dans les temps de réveil, les chrétiens ont un nouvel amour pour la Parole de Dieu. Ils désirent l’étudier jour et nuit. Les réveils sont fâcheux pour les cafés et les salles de spectacle mais ils sont favorables aux librairies évangéliques et aux sociétés bibliques.

3.—Mais les réveils ont aussi une influence décisive sur le monde des perdus.

a) Avant tout, ils apportent une profonde conviction de péché. Jésus disait que, lorsque l’Esprit serait venu, Il convaincrait le monde de péché. {#Jn 16,5:7-8} Or, nous avons vu qu’un réveil c’est l’effusion du Saint-Esprit, par conséquent il faut qu’il y ait à nouveau conviction de péché, et effectivement elle l’accompagne toujours. Si vous voyez quelque chose que les hommes appellent réveil et qu’il n’y ait aucune conviction de péché, vous pouvez être assuré immédiatement que c’est une imposture. Ce signe est certain.

b) Les réveils amènent aussi la conversion et la régénération. Quand Dieu rafraîchit Son peuple, Il convertit toujours aussi les pécheurs. Le premier résultat de la Pentecôte fut un renouvellement de vie et de puissance pour les cent vingt disciples dans la chambre haute, le second résultat fut trois mille conversions dans la même journée. Il en est toujours ainsi. Je lis sans cesse des relations de réveils, çà et là, où des chrétiens ont été grandement secourus mais sans qu’il y eut de conversions. J’ai des doutes sur cette sorte de réveils. Si les chrétiens sont vraiment rafraîchis, ils se mettront en quête des perdus par la prière, le témoignage et les entretiens persuasifs, et il y aura des conversions.
Pourquoi un réveil universel est-il nécessaire?
Nous venons de voir ce qu’est un réveil universel et ce qu’il opère. Examinons maintenant-la question de savoir pourquoi il est nécessaire à l’heure actuelle.
Je pense que la simple description de ce qu’il est et de ce qu’il opère montre combien nous en avons besoin, intensément besoin, mais considérons quelques-unes des circonstances particulières d’aujourd’hui qui soulignent ce besoin. Signaler ces circonstances est bien propre à vous faire traiter de pessimiste. Eh! bien, si regarder les faits en face s’appelle du pessimisme, je consens à être appelé pessimiste. Si, pour être optimiste il faut fermer les yeux et appeler blanc ce qui est noir, vérité ce qui est erreur, justice ce qui est péché et vie ce qui est mort, je ne veux pas être appelé optimiste. Cependant je suis un optimiste tout de même, car reconnaître l’état réel des choses conduira à un état meilleur.

1.—Considérons d’abord le ministère.

a) Beaucoup de ceux qui parmi nous professent l’orthodoxie sont, dans la pratique, des incrédules. Ce langage est rude mais aussi le fait est indiscutable. Il n’y a pas de différence essentielle entre les enseignements de tel éminent rationaliste et ceux de quelques-uns de nos professeurs de théologie. Ces derniers ne sont pas toujours aussi francs et honnêtes sur le sujet. Ils s’expriment en phrases plus élégantes et mieux étudiées mais la signification est identique. Une bonne partie de ce qu’on appelle nouvelle école et haute critique n’est autre que de l’incrédulité enrobée de sucre.
L’un de nos plus érudits professeurs, qui est un savant authentique et non un simple écho du rationalisme allemand, citait un jour la déclaration de quelques principes et demandait si cela ne représentait pas correctement les positions de l’école critique du jour. Quand il fut admis qu’il en était bien ainsi, il stupéfia son auditoire en ajoutant:
-Eh! bien, je lis cela dans «L’Age de la Raison» du fameux libéral Thomas Paine.
Il n’y a pas grand’ chose de neuf dans la haute critique. Nos futurs pasteurs sont souvent instruits par des professeurs incrédules. Etant des jeunes gens sans maturité quand ils entrent à la faculté ou au séminaire, ils en ressortent tout naturellement incrédules eux-mêmes dans bien des cas, et s’en vont empoisonner l’église.

b) Même quand nos ministres du culte sont franchement orthodoxes—et, Dieu merci, ils sont fort nombreux—bien souvent ce ne sont pas des hommes de prière. Combien de pasteurs savent aujourd’hui ce que c’est que lutter dans la prière, passer une bonne partie de la nuit à prier? J’ignore leur nombre mais ce que je sais bien c’est que beaucoup ne savent pas prier ainsi.

c) Beaucoup d’entre nous, ministres du culte, n’ont pas l’amour des âmes. Combien en est-il qui prêchent parce qu’ils en sont intérieurement pressés devant le grand nombre de ceux qui périssent et dans l’espérance d’en sauver quelques-uns? Et combien poursuivent leur prédication comme Paul le faisait en suppliant les hommes en tous lieux d’être réconciliés avec Dieu? Peut-être a-t-on assez parlé de nous les ministres du culte, mais il est évident qu’un réveil est nécessaire dans notre propre intérêt, sinon quelques-uns d’entre nous auront à se présenter devant Dieu accablés de confusion au jour terrible de la reddition des comptes qui vient sûrement.
2.—Regardons maintenant à l’Eglise.

a) Voyez l’état de l’Eglise au point de vue doctrinal. Il est assez mauvais: beaucoup ne croient pas à la Bible en son entier; ils pensent que le livre de la Genèse est un mythe, l’histoire de Jonas une allégorie, doutent des miracles du Fils de Dieu, considèrent la doctrine de la prière comme vieillotte et raillent l’oeuvre du Saint-Esprit, la conversion leur paraît inutile et ils ne croient plus à l’enfer. Considérez maintenant les marottes et les erreurs qui sont le fruit de cette disparition de la foi: science chrétienne, unitarianisme, spiritisme, universalisme, babisme, guérison métaphysique, etc... c’est un vrai pandemonium de doctrines diaboliques.

b) Voyez maintenant l’état spirituel de l’Eglise. La mondanité envahit les membres de l’Eglise. Beaucoup d’entre eux sont aussi acharnés que quiconque dans la poursuite de la fortune. Ils se servent des méthodes du monde pour accumuler les richesses et ils y sont aussi attachés que quiconque quand ils les ont obtenues.
Les membres d’église dépourvus d’esprit de prière abondent de toutes parts. Quelqu’un a dit que les chrétiens ne passent pas, en moyenne, plus de cinq minutes par jour en prière.
La négligence de la Parole de Dieu va de pair avec celle de la prière. Un très grand nombre de chrétiens passent deux fois plus de temps chaque jour à se vautrer dans la boue des quotidiens qu’ils n’en passent à se purifier dans cette cuve d’airain qu’est la sainte Parole de Dieu. Combien y a-t-il de chrétiens qui passent en moyenne une heure par jour à l’étude de la Bible?
Le manque de générosité va de pair avec la négligence de la prière et la négligence de la Parole de Dieu. Les églises s’enrichissent rapidement mais la caisse des sociétés missionnaires est vide. Les chrétiens ne donnent pas en moyenne un dollar par an pour les missions étrangères. C’est tout simplement effrayant.
Il y a aussi le mépris croissant du jour du Seigneur. Il devient rapidement un jour de plaisir mondain au lieu d’un jour de service divin. Le journal du dimanche avec son bavardage futile et ses potins immondes prend la place de la Bible tandis que les distractions mondaines, les sports, la bicyclette prennent celle de l’école du dimanche et du culte.
Les chrétiens se mêlent au monde dans toutes sortes d’amusements douteux. Le jeune homme ou la jeune femme qui ne prend pas plaisir à la danse avec son impudeur manifeste, aux parties de cartes avec leur entraînement à la passion du jeu, ni aux spectacles avec leur incitation toujours croissante à la débauche, passe pour être vieux jeu.
Enfin quelle faible proportion des membres de nos églises porte réellement en communion avec Jésus-Christ le fardeau des âmes! Mais c’est assez parlé de l’état spirituel de l’Eglise.

3.—Regardons maintenant l’état du monde.

a) Notez combien il y a peu de conversions. L’église méthodiste, qui a pourtant pris la tête de l’action conquérante a actuellement perdu plus de membres qu’elle n’en avait gagné. Il y a bien çà et là une église qui compte un grand nombre de nouvelles adhésions à sa profession de foi, mais ces églises sont de rares exceptions et, parmi ces adhésions, qu’il est rare qu’elles correspondent à des conversions profondes, complètes et satisfaisantes.

b) La conviction de péché fait défaut. Il est rare que les hommes soient écrasés par le sentiment de leur terrible culpabilité alors qu’ils foulent aux pieds le Fils de Dieu. Le péché est considéré comme une «malchance», une «faiblesse», voire même «une bonne intention», rarement comme une monstrueuse offense contre le Dieu saint.

c) L’incrédulité est florissante. Beaucoup considèrent comme un signe de supériorité intellectuelle le fait de rejeter la Bible et même la foi en Dieu et à l’immortalité. C’est à peu près le seul signe de supériorité intellectuelle que beaucoup possèdent, et c’est sans doute pourquoi ils s’y cramponnent avec tant de ténacité.

d) Cette incrédulité universellement répandue va la main dans la main, comme cela s’est toujours vu, avec une monstrueuse immoralité. L’incrédulité et l’immoralité sont soeurs siamoises. Elles existent, croissent et s’amplifient toujours ensemble. Cette immoralité règne partout.
Regardez cet adultère légal que nous appelons le divorce. Des hommes épousent une femme après l’autre et continuent à être admis dans la bonne société; les femmes font de même. Il y a en Amérique des milliers d’hommes- prétendus respectables qui vivent ainsi avec la femme d’un autre, et des milliers de femmes non moins prétendues respectables qui vivent pareillement avec le mari d’une autre.
Cette immoralité se retrouve aussi dans les spectacles. Le théâtre le meilleur est déjà passablement mauvais mais aujourd’hui les courtisanes, les dégénérés et autres vils et innommables accessoires de la scène déterminent le goût du jour, et les femmes qui s’avilissent dans de tels rôles sont encensées par la presse et reçues chez des personnes elles aussi prétendues respectables.
Une bonne partie de notre littérature est pourrie, mais des gens convenables n’en lisent pas moins telle ignoble production parce qu’elle fait fureur. L’art ne sert le plus souvent que de paravent à une indécence éhontée; des femmes sont amenées à jeter au vent toute pudeur afin de permettre à l’artiste de perfectionner son talent et de se pervertir.
L’avidité pour l’argent est devenue la rage du riche et du pauvre. Le multimillionnaire vendra son âme et foulera aux pieds les droits de son prochain dans la folle espérance de devenir milliardaire et l’ouvrier ira jusqu’au meurtre pour augmenter les pouvoirs du syndicat et maintenir le niveau des salaires. On fait la guerre et on tue les hommes comme des chiens pour améliorer le commerce et pour acquérir un prestige politique à des politiciens sans scrupules qui se donnent pour hommes d’Etat.
Aujourd’hui la licence des moeurs redresse en tous lieux sa tête de serpent. Vous la voyez dans les journaux, vous la voyez sur les panneaux publicitaires, sur les réclames de cigares, de chaussures, de bicyclettes, de spécialités pharmaceutiques, de corsets ou de n’importe quoi. Vous la voyez dans les rues, la nuit. Vous la voyez à la porte même de l’église. Vous ne la trouvez pas seulement dans les affreux bas-fonds qui lui sont réservés dans les grandes villes, mais elle se presse toujours plus avant dans les rues commerçantes et les quartiers bourgeois de nos cités. Hélas! vous la trouverez même quelquefois, si vous regardez attentivement, dans des intérieurs présumés respectables, des hommes et des femmes au coeur brisé en apporteront la confession jusqu’à vos oreilles. La condition morale du monde de nos jours est répugnante, écoeurante, épouvantable.
Nous avons besoin d’un réveil profond, étendu, universel dans la puissance du Saint-Esprit. Ou bien nous aurons un réveil universel ou bien nous verrons la dissolution de l’Eglise, du foyer, de l’Etat. Un réveil, vie nouvelle venue de Dieu, est le remède, l’unique remède. Cela seul refoulera la terrible marée de l’immoralité et de l’incrédulité. De simples discussions n’y peuvent rien; mais un vent soufflant du ciel, une nouvelle effusion du Saint-Esprit, un vrai réveil envoyé par Dieu le fera. L’incrédulité, la haute critique, la science chrétienne, le spiritisme, l’universalisme, tout cela s’effondrera devant l’effusion de l’Esprit de Dieu. Ce ne sont pas les arguments et les discussions qui ont relégué dans les limbes de l’oubli, Thomas Paine, Voltaire, Volney et autres fameux docteurs ès incrédulité de jadis, c’est le souffle de Dieu, et nous avons besoin d’un nouveau souffle de Dieu pour envoyer les Wellhausen, Kuenen et Graf les y rejoindre avec les perroquets qu’ils ont formés pour occuper nos chaires. Je crois qu’il vient, ce souffle de Dieu.
Le grand besoin du jour, c’est un réveil universel. Le besoin est évident. On ne peut, en toute honnêteté, diverger d’opinion sur ce point. Que ferons-nous donc? Prions. Reprenons la prière du psalmiste: «Rends-nous à la vie afin que ton peuple se réjouisse en toi».
Reprenons la prière d’Ezéchiel: «Esprit, viens des quatre vents, souffle sur ces morts et qu’ils revivent». Ecoutez, j’entends un bruit. Regardez, il se fait un mouvement. Il me semble déjà sentir le souffle sur ma joue. Il me semble déjà voir l’armée nombreuse se dresser vivante sur ses pieds. N’allons-nous pas prier, prier, prier, prier jusqu’à ce que l’Esprit vienne et que Dieu rende Son peuple à la vie?

{1} Le mot anglais que nous traduisons par l’expression courante de «Réveil est «ravival» qui signifie littéralement «retour à la vie».

COMMENT PRIER (5)

X QUAND PRIER

L’exemple de Christ Lui-même est riche en suggestions quant au moment qui convient à la prière.

1.—Nous lisons dans Mr 1,5:35: «Vers le matin, pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva, et sortit pour aller dans un lieu désert où il pria».
Jésus choisit les premières heures matinales pour prier. Beaucoup d’entre les plus puissants hommes de Dieu ont suivi en cela l’exemple du Seigneur. Au matin, l’esprit est frais et dans les conditions les plus favorables. Il est affranchi de toute distraction et c’est aux premières heures matinales qu’on peut le plus aisément réaliser l’absolue concentration sur Dieu de toute notre pensée, si essentielle pour donner à la prière son maximum d’efficacité.
Plus encore, quand les heures matinales sont passées à prier, toute la journée en est sanctifiée, et l’on reçoit la puissance pour vaincre les tentations et accomplir les devoirs qu’elle comportera. On peut accomplir davantage en priant dans les premières heures du jour qu’à tout autre moment.
Tout enfant de Dieu qui veut tirer de sa vie le meilleur parti pour Christ doit mettre à part la première partie de la journée pour rencontrer Dieu dans l’étude de Sa Parole et dans la prière. La première chose que nous devions faire chaque jour est de nous retirer seul avec Dieu pour regarder en face les devoirs, les tentations et le travail de la journée et recevoir de Dieu la force nécessaire à tout cela.. Nous devons obtenir la victoire avant que vienne l’heure de l’épreuve, de la tentation ou du service. C’est dans le lieu secret de la prière qu’il nous faut livrer nos batailles et remporter nos victoires.

2.—Le 6° chapitre de Luc, verset 12 chapitre 6, nous apporte une lumière de plus quant au moment où il convient de prier. Nous lisons: «En ce temps-là, Jésus se rendit sur la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu».
Ici nous voyons Jésus prier la nuit, passer la nuit entière en prière. Nous n’avons naturellement aucune raison de supposer que ce fut une habitude régulière de notre Seigneur; nous ne savons même pas si cela se produisait fréquemment mais il est certain qu’il consacra parfois la nuit entière à prier.
Ici aussi il est bon de suivre les traces du Maître.
Il y a évidemment une manière de mettre à part des nuits pour la prière qui, étant du pur légalisme, ne peut être d’aucun profit.
Mais l’abus que l’on peut faire de cette pratique n’est pas une raison suffisante pour que nous la négligions entièrement. Ne disons donc pas: «Je vais passer toute la nuit en prière» avec la pensée qu’il s’attache à cet exercice quelque mérite qui nous assurera la faveur de Dieu—voilà qui serait du légalisme—Mais nous ferons bien de dire quelquefois: «Je vais mettre à part cette soirée pour rencontrer Dieu et obtenir Sa bénédiction et Sa puissance; et si c’est nécessaire, s’il m’y conduit, je passerai la nuit entière à prier». Bien souvent nous aurons prié jusqu’au bout et obtenu les choses désirées, bien avant que la nuit soit écoulée et nous pourrons nous retirer et trouver un sommeil bien plus réparateur et vivifiant que si nous n’avions pas passé ce temps en prière.
D’autres fois, sans doute, Dieu nous gardera en communion avec Lui jusqu’au matin et quand Il le fait, dans Sa grâce infinie, ce sont vraiment des heures bénies que ces heures de prière nocturne!
Les nuits de prière avec Dieu sont suivies de journées de puissance parmi les hommes. Pendant les heures de la nuit, le monde est assoupi et silencieux et il nous est facile d’être seuls avec Dieu et de n’être pas troublés dans notre communion avec Lui.
Si nous réservons toute la nuit pour prier, il n’y aura point de hâte, nos propres coeurs auront le temps de s’apaiser devant Dieu, nous aurons le temps de soumettre tout notre esprit à la direction du Saint-Esprit et nous aurons largement le temps de prier pour toutes choses «jusqu’au bout»
Une nuit de prière doit être placée entièrement sous le contrôle de Dieu. Nous ne devons poser aucune règle concernant la durée ni l’objet de nos prières, mais nous devons être prêts à nous attendre à Dieu pour prier peu ou beaucoup de temps selon qu’il nous conduira et à nous laisser mener dans telle direction ou telle autre selon qu’il le jugera approprié.

3.—Jésus-Christ pria avant tous les grands événements de Sa vie terrestre.
Il pria avant de choisir les douze apôtres, avant de prononcer le sermon sur la montagne, avant de partir pour une tournée d’évangélisation, avant d’être baptisé du Saint-Esprit et d’entrer dans Son ministère public, avant d’annoncer aux douze Sa mort prochaine, avant le grand achèvement de Sa vie sur la croix. (Lu 6:12,13 Lu 9:18,21-22 Lu 3:21-22 Mr 1:35-38 Lu 22:39-46)
Il se préparait à chaque circonstance importante de Sa vie terrestre par un temps de prière prolongé. C’est ainsi que nous devons aussi faire. Chaque fois que nous voyons approcher un moment critique dans notre vie, nous devons le préparer par un temps de prière tout à fait spécial devant Dieu. Et nous devons, pour cette prière, prendre largement notre temps.

4.—Christ pria non seulement avant les grands événements et les grandes victoires de Sa vie, mais Il pria aussi après les grandes oeuvres et les crises importantes.
Quand Il eut nourri les cinq mille hommes avec cinq pains et deux poissons, et que la multitude désira L’enlever pour Le faire roi,
les ayant renvoyés Il se retira à l’écart sur la montagne pour prier et y passa des heures seul en prière devant Dieu. {Mt 14:23 Jn 6:15} C’est ainsi qu’il allait de victoire en victoire.
Il est plus fréquent pour beaucoup d’entre nous de prier avant les grands événements de la vie qu’après.
Cependant ceci est aussi important que cela. Si nous priions après les grands succès de la vie, nous pourrions aller de l’avant vers de plus grands encore, tandis que nous sommes souvent soit enorgueillis, soit épuisés des choses que nous avons faites au nom du Seigneur et ainsi nous n’allons pas plus loin.
Combien d’hommes qui, en réponse à la prière, ont été revêtus de puissance et ont ainsi réalisé de grandes oeuvres au nom du Seigneur et qui, après leur accomplissement, au lieu de se retirer seuls avec Dieu et de s’humilier devant Lui, de Lui donner gloire pour tout ce qui avait été accompli se sont félicités eux-mêmes, se sont enflés d’orgueil et ont dû être rejetés par Dieu! Les grandes oeuvres accomplies n’avaient pas été suivies d’humiliation du moi et de prières à Dieu, de sorte que l’orgueil a pénétré dans le coeur et que l’homme puissant a été dépouillé de sa force.

5.—Jésus-Christ priait particulièrement quand Sa vie était exceptionnellement active. Il se retirait alors loin des foules qui se pressaient autour de Lui et gagnait le désert pour prier. Nous lisons par exemple en Lu 5:15-16: «Sa renommée se répandait de plus en plus, et les gens venaient en foule pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies. Et lui, il se retirait dans les déserts, et priait».
Quelques hommes sont si occupés qu’ils ne trouvent pas le temps de prier. Manifestement plus la vie de Christ était active et plus Il priait. Quelquefois Il n’avait pas le temps de manger, (Mr 3,5:20 d’autres fois Il n’avait pas le temps de prendre le repos ni le sommeil nécessaires, Mr 6:31,33,46 mais toujours Il prenait le temps de prier, et plus il était pressé par le travail, plus Il priait.
Bien des hommes de Dieu ont appris de Christ ce secret et quand le travail les a pressés plus qu’à l’ordinaire, ils ont mis à part pour la prière un plus grand laps de temps que de coutume. D’autres hommes de Dieu jadis puissants ont perdu leur force parce qu’ils n’ont pas appris ce secret et ont permis que le travail croissant refoule la prière hors de leur vie.

N’oublions jamais que plus le travail nous presse, plus nous devons passer de temps en prière.

6.—Jésus-Christ pria avant les grandes tentations de sa vie.
A mesure qu’il approchait de la croix, et comprenait qu’il y subirait la grande épreuve finale de Sa vie, Jésus prit l’habitude de se rendre dans le jardin pour prier. Il alla «dans un lieu appelé Gethsémané et il dit aux disciples: asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier». (Mt 26:36 La victoire du Calvaire fut remportée cette nuit-là dans le jardin de Gethsémané. La calme majesté de Son maintien en essuyant les terribles assauts qu’il subit au prétoire de Pilate et au Calvaire fut le résultat de la lutte, de l’agonie et de la victoire de Gethsémané. Mais alors que Jésus priait les disciples dormaient, aussi demeura-t-il ferme tandis qu’ils tombèrent ignominieusement.
Bien des tentations viennent sur nous inopinément et à l’improviste et tout ce que nous pouvons faire alors est de faire monter un cri vers Dieu afin qu’il nous secoure à l’instant même et sur le champ; mais nous pouvons voir s’approcher de loin bien des tentations de la vie et dans de tels cas la victoire doit être remportée avant que la tentation ne nous atteigne.

7.—Dans 1Th 5:17, nous lisons: «Priez sans cesse» et dans Eph 6:18, «faites en tous temps toutes sortes de prières».
Notre vie tout entière doit être une vie de prière. Nous devons marcher en constante communion avec Dieu. Notre âme doit constamment regarder en haut vers Dieu. Nous devons marcher si habituellement dans Sa présence que, même quand nous nous éveillons la nuit, ce soit pour nous la chose la plus naturelle que de Lui adresser des actions de grâces et des supplications.

17 novembre, 2006

comment prier (obstacles)

IX OBSTACLES À LA PRIÈRE

Nous avons vu les conditions positives de la prière triomphante, mais il y a d’autre part des choses qui font obstacle à la prière. Dieu les a clairement signalées dans Sa Parole.

1.—Le premier obstacle à la prière se trouve mentionné en Ja 4:3: «Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions».
Un but égoïste prive la prière de puissance; or, un très grand nombre de prières sont égoïstes. Ces prières peuvent bien demander à Dieu des choses parfaitement légitimes et qu’il est selon Sa volonté d’accorder, mais le motif de ces prières étant foncièrement mauvais, elles tombent à terre, impuissantes.
Le vrai but quand nous prions est que Dieu soit glorifié par l’exaucement qu’il accorde. Si nous faisons une demande quelconque simplement pour recevoir quelque chose qui satisfasse nos passions ou qui serve à notre plaisir d’une façon ou d’une autre, nous «demandons mal» et ne devons pas nous attendre à recevoir ce que nous demandons. Ceci explique pourquoi beaucoup de prières demeurent sans réponse.
Bien des femmes, par exemple, prient pour la conversion de leur mari. Voilà certainement une demande tout à fait légitime, mais le motif de plus d’une femme en demandant la conversion de son mari est parfaitement illégitime parce qu’il est égoïste. Elle désire que son mari soit converti parce qu’il serait tellement plus agréable pour elle d’avoir un mari qui la comprenne; ou bien parce qu’il lui est si douloureux de penser que son mari pourrait venir à mourir et être à jamais perdu. C’est pour quelque raison égoïste de ce genre qu’elle désire que son mari soit converti: la prière est purement égoïste.
Pour quelles raisons une femme devrait-elle donc désirer la conversion de son mari? Avant tout et par-dessus tout afin que Dieu soit glorifié; parce qu’elle ne peut pas supporter la pensée que Dieu le Père soit déshonoré par son mari qui foule aux pieds le Fils de Dieu.
Beaucoup prient pour un réveil. C’est certainement une prière qui est agréable à Dieu, c’est selon la ligne de Sa volonté; mais beaucoup de prières pour les réveils sont purement égoïstes. Les églises désirent des réveils afin d’accroître le nombre de leurs membres, afin que l’église ait une position plus puissante et plus influente dans la communauté, afin que la caisse de l’église soit remplie, afin qu’un rapport favorable soit fait parmi les autres assemblées. Quand les églises et les pasteurs prient pour un réveil, c’est le plus souvent avec des motifs aussi bas que ceux-là et c’est le plus souvent aussi à cause de ces motifs même que Dieu ne répond pas à la prière. Quels motifs devraient donc nous faire prier pour un réveil?
La gloire de Dieu, parce que nous ne pouvons pas supporter que Dieu continue à être déshonoré par la mondanité de l’Eglise, par les péchés des incroyants, par l’impudente incrédulité de notre époque; parce que le monde annule la Parole de Dieu; parce que nous désirons que Dieu puisse être glorifié par l’effusion de Son Esprit sur l’Eglise de Jésus-Christ.
C’est pour ces raisons avant tout et par-dessus tout que nous devrions prier pour un réveil.
Bien des prières pour recevoir le Saint-Esprit sont des prières purement égoïstes. C’est certainement la Volonté de Dieu de donner le Saint-Esprit à ceux qui le Lui demandent. Il nous l’a dit clairement dans Sa Parole, {#Lu 11:13} mais plus d’une prière pour recevoir le Saint-Esprit est entravée par l’égoïsme de son motif.
Des hommes et des femmes prient pour recevoir le Saint-Esprit afin d’être heureux, afin d’être sauvés de leur misérable vie de défaite ou afin d’avoir de la puissance en tant qu’ouvriers pour Christ, ou pour tout autre motif purement égoïste. Avec quels motifs devrions-nous prier pour être remplis de l’Esprit?
Afin que Dieu ne soit plus déshonoré par le niveau insuffisant de nos vies chrétiennes et par l’inefficacité de notre service, afin que Dieu soit glorifié par la beauté nouvelle survenant dans notre vie et la nouvelle puissance conférée à notre activité au service du Maître.

2.—Second obstacle à la prière: «Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre.
Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter.
{#Esa 59:1-2}
Le péché fait obstacle à la prière. Plus d’un homme prie, prie, prie et n’obtient absolument aucune réponse à sa prière. Peut-être est-il tenté de penser que ce n’est pas la Volonté de Dieu de répondre; peut-être pense-t-il que les temps où Dieu répondait à la prière, si tant est qu’il l’ait jamais fait, sont révolus. C’est ce que les Israélites semblent avoir pensé. Ils pensaient que la main de l’Eternel était raccourcie de sorte qu’il ne pouvait plus sauver, et qu’étant devenu dur d’oreille Il ne pouvait plus entendre.
«Non pas, dit Esaïe, l’oreille de Dieu est tout aussi ouverte que jamais pour entendre, Sa main tout aussi puissante pour sauver; toutefois il y a un obstacle. Cet obstacle ce sont vos propres péchés. Vos crimes ont mis une séparation entre vous et votre Dieu et vos péchés vous ont caché Sa face, et L’empêchent de vous écouter.»
Il en est de même aujourd’hui. Si bien des hommes crient à Dieu en vain, c’est tout simplement à cause du péché qui est dans leur vie. Ce peut être quelque faute passée qui n’a été ni confessée ni jugée, ou un péché actuel qu’on chérit, que très probablement on ne regarde même pas comme un péché, mais le péché est là, dissimulé quelque part dans le coeur ou dans la vie, empêchant. Dieu d’écouter.
Celui qui constate que ses prières sont inefficaces ne devrait pas conclure que la chose qu’il demande à Dieu n’est pas selon Sa Volonté, mais devrait se retirer, seul avec Dieu, priant comme le Psalmiste: «Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur! Eprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie», {#Ps 139:23-24} et attendre devant Lui jusqu’à ce qu’il mette le doigt sur la chose qui déplaît à Sa vue. Puis il devrait confesser ce péché et le rejeter.
Quiconque veut avoir de la puissance dans la prière doit être impitoyable à l’égard de ses propres péchés. «Si j’avais conçu l’iniquité dans mon coeur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé». {#Ps 66:18} Aussi longtemps que nous restons attachés au péché ou que nous contestons avec Dieu, nous ne pouvons attendre de Lui qu’il prenne garde à nos prières. Si quelque chose vous revient sans cesse à l’esprit dans vos moments d’étroite communion avec Dieu, c’est cela qui fait obstacle à la prière: rejetez-le.

3.—Troisième obstacle à la prière: «Fils de l’homme, ces gens-là portent leurs idoles dans leur coeur, et ils attachent les regards sur ce qui les a fait tomber dans l’iniquité. Me laisserai-je consulter par eux?». {#Eze 14:3} Les idoles dans le coeur contraignent Dieu à refuser d’écouter nos prières.
Qu’est-ce qu’une idole? Tout être ou tout objet qui prend la place de Dieu, ou qui est le suprême objet de notre affection est une idole. Dieu seul a droit à la place suprême dans nos coeurs. Tout autre objet ou toute autre personne doit lui être subordonné.
Beaucoup d’hommes font de leur femme une idole. Ce n’est pas qu’un homme puisse jamais trop aimer sa femme, mais il peut lui donner une place qui ne lui revient pas, il peut la faire passer avant Dieu; et quand un homme a égard à la satisfaction de sa femme plus qu’à celle de Dieu, quand il lui donne la première place et à Dieu la seconde, sa femme est une idole, et Dieu ne peut écouter ses prières.
Beaucoup de femmes font de leurs enfants des idoles. Ce n’est pas qu’on puisse trop aimer ses enfants. Plus nous chérissons Christ, plus nous chérissons nos enfants; mais nous pouvons leur donner une place qui ne leur revient pas, nous pouvons les faire passer avant Dieu et leurs intérêts avant les intérêts de Dieu. Quand nous agissons ainsi, nos enfants sont des idoles pour nous.
Beaucoup d’hommes font de leur renommée ou de leurs affaires une idole. Renommée et affaires passent avant Dieu. Dieu ne peut écouter les prières de tels hommes.
Si nous voulons être puissants en prière, il nous faut élucider ce point capital: Dieu a-t-il absolument la première place? Est-Il pour nous plus que femme, enfants, renommée, affaires, plus que notre propre vie? S’il en est autrement, la prière triomphante nous est impossible.
C’est en ne répondant pas à nos prières que Dieu attire souvent notre attention sur le fait que nous avons une idole. Etant ainsi conduits à rechercher pourquoi nos prières ne sont pas exaucées, nous découvrons l’idole, nous la rejetons et Dieu exauce alors nos prières.

4.—Quatrième obstacle à la prière: «Celui qui ferme son oreille au cri du pauvre criera lui-même et n’aura point de réponse». {#Pr 21:13}
Il n’y a peut-être pas de plus grand obstacle à la prière que l’avarice, le manque de libéralité à l’égard des pauvres et à l’égard de l’oeuvre de Dieu. C’est celui qui donne généreusement aux autres qui recevra abondamment de Dieu. «Donnez, et il vous sera donné: on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servi». {#Lu 6:38} L’homme généreux est puissant en prière. La prière de l’avare est sans puissance.
L’une des plus merveilleuses affirmations concernant la prière triomphante, celle de #1Jn 3:22 (déjà citée): «Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable», est faite en relation directe avec la générosité à l’égard de ceux qui sont dans le besoin. Il nous est dit dans le contexte que c’est quand nous aimons, non pas en paroles et avec la langue mais en actions et avec vérité, quand nous ouvrons nos entrailles à notre frère dans le besoin qu’alors et alors seulement nous avons de l’assurance devant Dieu dans la prière.
Beaucoup d’hommes ou de femmes qui recherchent la cause secrète de leur impuissance dans la prière n’ont pas à chercher bien loin; ce n’est ni plus ni moins que l’avarice pure.

Quand on pense à l’égoïsme de l’église professante d’aujourd’hui, quand on pense que les églises bien pensantes de ce pays n’atteignent pas la moyenne d’un € par membre et par an pour les missions étrangères, il n’est pas étonnant que l’église ait si peu de puissance dans la prière. Si nous voulons obtenir de Dieu, nous devons donner aux autres. La plus merveilleuse promesse de la Bible concernant la façon dont Dieu peut subvenir à nos besoins est peut-être celle-ci: «Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ». {#Php 4:19} Cette glorieuse promesse fut faite à l’église de Philippe, en relation étroite avec sa générosité.

5.—Cinquième obstacle à la prière: «Et, lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses». {#Mr 11:25}
L’esprit de rancune est l’un des plus fréquents obstacles à la prière. La prière ne peut être exaucée que si nos péchés: ont été préalablement pardonnés; mais Dieu ne peut agir avec nous sur cette base si nous montrons du mauvais vouloir envers ceux qui nous ont fait du tort. Quiconque nourrit de la rancune à l’égard d’autrui ferme hermétiquement l’oreille de Dieu à ses propres demandes. Combien crient à Dieu pour la conversion d’un mari, d’enfants, d’amis et se demandent pourquoi leur prière n’est pas exaucée, alors que tout le secret réside en quelque rancune contre une personne qui leur a fait du tort ou même qu’ils s’imaginent leur en avoir fait. Beaucoup de parents laissent leurs enfants tomber dans la perdition éternelle pour la misérable satisfaction de haïr quelqu’un.

6.—Sixième obstacle à la prière: «Maris, montrez à votre, tour de la sagesse dans vos rapporta avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières». {#1Pi 3:7} Ici il nous est dit clairement que de mauvais rapports entre mari et femme sont un obstacle à la prière.
Dans bien des cas, la prière d’un mari est entravée parce qu’il manque à son devoir vis-à-vis de sa femme, et il est indubitable également que la prière de plus d’une épouse est entravée par ses manquements vis-à-vis de son mari. Si maris et femmes cherchaient soigneusement la cause de l’inexaucement de leurs prières, ils la trouveraient souvent dans leurs relations réciproques.
Tel homme qui affecte une grande piété et qui déploie une grande activité dans l’oeuvre de Christ traite sa femme avec bien peu de considération et est souvent désobligeant si ce n’est brutal; il s’étonne après cela de ce que ses prières ne soient point exaucées. Le verset que nous venons de citer explique le mystère apparent. D’autre part, telle femme très dévouée à l’église et très fidèle à fréquenter toutes les réunions traite son mari avec la plus impardonnable négligence, se montre contrariante et acariâtre à son égard, le blesse par ses vivacités de langage et par son caractère indomptable; et elle s’étonne après cela de ce que ses prières n’aient aucune puissance.
Il y a d’autres choses dans les relations entre maris et femmes dont il ne peut être publiquement question mais qui, sans aucun doute, sont souvent un obstacle pour s’approcher de Dieu dans la prière. Sous le saint nom du mariage peut se dissimuler une somme de péché qui est une cause de mort spirituelle et d’impuissance dans la prière. Que tout homme ou femme dont les prières paraissent ne recevoir aucune réponse, étale devant Dieu toute sa vie conjugale et Lui demande de mettre le doigt sur tout ce qui, en elle, déplaît à Sa vue.

7.—Septième obstacle à la prière: «Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur». {#Jas 1:5-7}
Les prières sont entravées par l’incrédulité. Dieu exige que nous croyions Sa Parole d’une façon absolue, la mettre en doute c’est Le faire menteur. C’est pourtant ce que font beaucoup d’entre nous tout en invoquant ses promesses; quoi d’étonnant à ce que nos prières ne soient pas exaucées? Combien de prières sont entravées par notre misérable incrédulité. Nous allons à Dieu, nous Lui demandons une chose qu’il a positivement promise dans sa Parole et nous ne nous attendons qu’à moitié à l’obtenir. «Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur».

COMMENT PRIER (4)


VIII PRIER AVEC ACTIONS DE GRÂCES
Il y a, dans l’enseignement relatif à la prière que Paul nous donne en #Php 4:6-7, une expression à laquelle on ne prend pas assez garde: «Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ». Cette expression importante, si souvent négligée est: «avec des actions de grâces».
Quand nous nous approchons de Dieu pour solliciter de nouvelles bénédictions, nous ne devrions jamais oublier de remercier pour les bénédictions qui nous ont déjà été accordées. Si l’un quelconque d’entre nous s’arrêtait à considérer le grand nombre de fois où Dieu a répondu à sa prière et la rareté des cas où il est revenu à Dieu pour Lui rendre grâces des exaucements ainsi accordés, je suis sûr qu’il serait écrasé de honte. Il nous faut être aussi précis en rendant grâces que nous le sommes en priant. Nous venons à Dieu avec des demandes bien précises mais quand nous Lui rendons grâces, c’est d’une manière vague et générale.
Sans aucun doute, une des raisons pour lesquelles tant de nos prières manquent de puissance est que nous avons négligé de rendre grâces pour les bénédictions déjà reçues. Si quelqu’un venait constamment solliciter notre aide sans jamais nous dire «Merci» pour l’aide ainsi accordée, nous nous lasserions vite de secourir un être aussi ingrat; l’intérêt même de celui que nous avons secouru nous retiendrait de le faire davantage par crainte d’encourager une telle ingratitude. Sans aucun doute notre Père céleste, par un sage égard pour notre plus grand bien, refuse fréquemment de répondre à des demandes que nous avons fait monter vers Lui afin que nous puissions être amenés à prendre conscience de notre ingratitude et que nous apprenions à être reconnaissants.
Dieu est profondément affligé par notre ingratitude et la négligence à Lui rendre grâces dont beaucoup d’entre nous sont coupables. Quand Jésus guérit les dix lépreux et qu’un seulement revint pour Lui rendre grâces, Il s’écria surpris et peiné:
«Les dix n’ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils?». {#Lu 17:17}
Comme Il doit souvent baisser les yeux sur nous, attristé de nous voir oublier Ses bénédictions réitérées et Ses fréquentes réponses à nos prières!
Rendre grâces pour les bénédictions déjà reçues augmente notre foi et nous rend capables de nous approcher de Dieu avec une nouvelle audace et une nouvelle assurance. Sans aucun doute la raison pour laquelle tant de gens ont si peu de foi quand ils prient est qu’ils prennent
très peu de temps pour méditer sur les bénédictions qu’ils ont déjà reçues et en remercier Dieu. Lorsqu’on médite sur les réponses qui ont déjà été accordées à nos prières, la foi devient de plus en plus hardie et nous arrivons à éprouver au plus profond de nos âmes qu’il n’y a rien de trop difficile pour le Seigneur. Lorsque nous réfléchissons d’une part à la merveilleuse bonté de Dieu à notre égard et d’autre part au peu de pensée, de force et de temps que nous avons jamais consacré à rendre grâces, nous pouvons bien nous humilier devant Dieu et confesser notre péché.
Les hommes de la Bible qui ont été puissants en prière, comme ceux de toutes les époques de l’histoire de l’Eglise, ont été des hommes qui se livraient abondamment à la louange et aux actions de grâces. David était un homme puissant en prière et voyez combien ses Psaumes abondent en louanges et en actions de grâces. Les apôtres étaient des hommes puissants en prière et nous lisons à leur sujet qu’ «ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu». Paul était un homme puissant en prière et combien de fois dans ses épîtres il éclate en des actions de grâces bien définies, rendues à Dieu pour des bénédictions déterminées et des exaucements précis. Jésus est notre modèle dans la prière comme dans toute autre chose. Or, nous trouvons, en étudiant Sa vie, que Sa manière de rendre grâces au plus simple repas était si remarquable que deux de Ses disciples Le reconnurent à cela même, après Sa résurrection.
Rendre grâces est un des résultats qui accompagnent inévitablement la plénitude du Saint-Esprit et celui qui n’apprend pas «à rendre grâces en toutes choses» ne peut pas continuer à prier par l’Esprit. Si nous voulons apprendre à prier avec puissance, nous devons laisser cette expression pénétrer bien profondément dans nos coeurs: «AVEC ACTIONS DE GRACES».
VIII PRIER AVEC ACTIONS DE GRÂCES
Il y a, dans l’enseignement relatif à la prière que Paul nous donne en #Php 4:6-7, une expression à laquelle on ne prend pas assez garde: «Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ». Cette expression importante, si souvent négligée est: «avec des actions de grâces».
Quand nous nous approchons de Dieu pour solliciter de nouvelles bénédictions, nous ne devrions jamais oublier de remercier pour les bénédictions qui nous ont déjà été accordées. Si l’un quelconque d’entre nous s’arrêtait à considérer le grand nombre de fois où Dieu a répondu à sa prière et la rareté des cas où il est revenu à Dieu pour Lui rendre grâces des exaucements ainsi accordés, je suis sûr qu’il serait écrasé de honte. Il nous faut être aussi précis en rendant grâces que nous le sommes en priant. Nous venons à Dieu avec des demandes bien précises mais quand nous Lui rendons grâces, c’est d’une manière vague et générale.
Sans aucun doute, une des raisons pour lesquelles tant de nos prières manquent de puissance est que nous avons négligé de rendre grâces pour les bénédictions déjà reçues. Si quelqu’un venait constamment solliciter notre aide sans jamais nous dire «Merci» pour l’aide ainsi accordée, nous nous lasserions vite de secourir un être aussi ingrat; l’intérêt même de celui que nous avons secouru nous retiendrait de le faire davantage par crainte d’encourager une telle ingratitude. Sans aucun doute notre Père céleste, par un sage égard pour notre plus grand bien, refuse fréquemment de répondre à des demandes que nous avons fait monter vers Lui afin que nous puissions être amenés à prendre conscience de notre ingratitude et que nous apprenions à être reconnaissants.
Dieu est profondément affligé par notre ingratitude et la négligence à Lui rendre grâces dont beaucoup d’entre nous sont coupables. Quand Jésus guérit les dix lépreux et qu’un seulement revint pour Lui rendre grâces, Il s’écria surpris et peiné:
«Les dix n’ont-ils pas été guéris? Et les neuf autres, où sont-ils?». {#Lu 17:17}
Comme Il doit souvent baisser les yeux sur nous, attristé de nous voir oublier Ses bénédictions réitérées et Ses fréquentes réponses à nos prières!
Rendre grâces pour les bénédictions déjà reçues augmente notre foi et nous rend capables de nous approcher de Dieu avec une nouvelle audace et une nouvelle assurance. Sans aucun doute la raison pour laquelle tant de gens ont si peu de foi quand ils prient est qu’ils prennent
très peu de temps pour méditer sur les bénédictions qu’ils ont déjà reçues et en remercier Dieu. Lorsqu’on médite sur les réponses qui ont déjà été accordées à nos prières, la foi devient de plus en plus hardie et nous arrivons à éprouver au plus profond de nos âmes qu’il n’y a rien de trop difficile pour le Seigneur. Lorsque nous réfléchissons d’une part à la merveilleuse bonté de Dieu à notre égard et d’autre part au peu de pensée, de force et de temps que nous avons jamais consacré à rendre grâces, nous pouvons bien nous humilier devant Dieu et confesser notre péché.
Les hommes de la Bible qui ont été puissants en prière, comme ceux de toutes les époques de l’histoire de l’Eglise, ont été des hommes qui se livraient abondamment à la louange et aux actions de grâces. David était un homme puissant en prière et voyez combien ses Psaumes abondent en louanges et en actions de grâces. Les apôtres étaient des hommes puissants en prière et nous lisons à leur sujet qu’ «ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu». Paul était un homme puissant en prière et combien de fois dans ses épîtres il éclate en des actions de grâces bien définies, rendues à Dieu pour des bénédictions déterminées et des exaucements précis. Jésus est notre modèle dans la prière comme dans toute autre chose. Or, nous trouvons, en étudiant Sa vie, que Sa manière de rendre grâces au plus simple repas était si remarquable que deux de Ses disciples Le reconnurent à cela même, après Sa résurrection.
Rendre grâces est un des résultats qui accompagnent inévitablement la plénitude du Saint-Esprit et celui qui n’apprend pas «à rendre grâces en toutes choses» ne peut pas continuer à prier par l’Esprit. Si nous voulons apprendre à prier avec puissance, nous devons laisser cette expression pénétrer bien profondément dans nos coeurs: «AVEC ACTIONS DE GRACES».

Comment Prier (3)

V PRIER PAR L’ESPRIT

1.—A plusieures reprises dans ce qui précède, nous avons constater que nous dépendons du Saint-Esprit dans la prière. Ceci ressort avec une grande netteté dans Eph 6:18: «Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications». Et dans Jude 1:20: «Priant par le Saint-Esprit».
Effectivement, tout le secret de la prière réside dans ces mots: «par l’Esprit». La prière que Dieu le Père exauce, c’est celle que Dieu le Saint-Esprit a inspirée.
Les disciples ne savaient pas comment prier. Aussi vinrent-ils demander à Jésus:
«Seigneur, enseigne-nous à prier».
Nous non plus, nous ne savons pas comment il faut prier, niais nous avons aussi un Maître et un Guide tout près de nous pour nous aider. Jn 14:16-17
«L’Esprit nous aide dans notre faiblesse». (Ro 8:26) Il nous enseigne comment prier. La vraie prière est la prière par l’Esprit, c’est-à-dire la prière que l’Esprit inspire et dirige.
Quand nous nous plaçons dans la présence de Dieu, il faudrait que nous reconnaissions «notre faiblesse», notre ignorance des sujets à présenter dans la prière et de la manière de les présenter. Conscients alors de notre incapacité à prier comme il faut, nous devrions élever nos penser vers le Saint-Esprit, nous reposant pleinement sur Lui pour diriger nos prières, orienter nos désirs et en guider l’expression.
Rien n’est plus insensé, quand nous prions que de nous précipiter étourdiment dans la présence de Dieu pour demander la première chose qui nous vient à l’esprit, ou pour laquelle quelque ami irréfléchi nous a demandé de prier.
Quand nous entrons dans la présence de Dieu, nous devrions tout d’abord garder le silence devant Lui. Nous devrions regarder à Lui pour qu’il nous envoie son Saint-Esprit afin de nous enseigner comment prier. Il nous faut attendre le Saint-Esprit, nous soumettre à l’Esprit, alors seulement nous prierons de la bonne manière. Fréquemment, quand nous venons à Dieu dans la prière, nous ne nous sentons pas disposés à prier.
Que faire en pareil cas?:
Cesser de prier jusqu’à ce qu’on s’y sente disposé?—Point du tout! C’est précisément quand nous nous sentons le moins disposés à prier que nous en avons le plus besoin. Nous devrions nous tenir en paix devant Dieu et Lui dire combien nos coeurs sont froids et vides de prière, regarder à Lui, lui faire confiance et attendre de Lui qu’il envoie son Saint-Esprit pour réchauffer nos coeurs et les élever dans la prière.
Il ne faudra pas longtemps pour que l’ardeur de la présence du Saint-Esprit remplisse nos coeurs et pour que nous commencions à prier librement, d’une manière directe, fervente et puissante. Beaucoup des moments de prière les plus bénis ont commencé dans un sentiment profond de mort spirituelle et une absence complète d’esprit de prière. Mais l'impuissance la froideur, il faut s'abandonner à Dieu, regardons à Lui pour qu’il envoie son Saint-Esprit afin de nous enseigner à prier et Il le fait.
Quand nous prions par l’Esprit, nous demandons ce qui convient et comme il convient. Il y aura joie et puissance dans notre prière.

2.—Pour prier avec puissance, il nous faut prier avec foi. Jésus dit:
«C’est pourquoi je vous dis: tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir». Mr 11:24) Quelque positive que soit une promesse de la Parole de Dieu nous n’aurons la joie d’expérimenter effectivement son accomplissement que si nous nous attendons avec confiance à l’exaucement de notre prière.
«Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, dit Jacques, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera donnée». Cette promesse est aussi formelle qu’une promesse peut l’être, néanmoins le verset suivant ajoute:
«Mais qu’il la demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur». (Ja 1:5-7) Il faut qu’il y ait donc une attente confiante et imperturbable.
Mais il y a une foi qui va plus loin que l’attente, qui croit que la prière est entendue et la promesse accomplie. C’est ce qui ressort du verset déjà cité:
«C’est pourquoi je vous dis: tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir».
Mais comment acquérir une telle foi?

Disons avec la dernière énergie que ce ne peut être en s’y évertuant. Plus d’un ayant lu cette promesse faite à la prière de la foi, demande les choses qu’il désire et essaye de se persuader que Dieu a entendu la prière. Ceci ne peut amener que désappointement car ce n’est pas la foi réelle et la chose n’est pas accordée. C’est sur ce point qu’en essayant de produire la foi par un effort de leur volonté que bien des gens provoquent au contraire l’effondrement de leur foi. La chose qu’ils s’étaient efforcés d’attendre avec foi ne leur étant pas donnée, le fondement même de leur foi s’en trouve le plus souvent sapé.
Mais alors, comment vient la vraie foi?

Ro 10:17, répond à cette question:
«Ainsi la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu». Pour avoir une foi véritable, nous devons étudier la Parole de Dieu, découvrir ce qui y est promis puis, tout simplement croire aux promesses de Dieu. La foi doit être couverte par une garantie. Essayer de croire quelque chose parce qu’on veut y croire n’est pas de la foi, mais croire ce que Dieu dit dans Sa Parole, voilà la foi. Si je veux avoir de la foi en priant, il faut que je trouve quelque promesse dans la Parole de Dieu sur laquelle ma foi puisse reposer. La foi en outre vient par l’Esprit.
L’Esprit connaît la volonté de Dieu et si je prie par l’Esprit et compte sur l’Esprit pour m’enseigner la volonté de Dieu, Il me conduira dans la prière selon Sa volonté et me donnera l’assurance que la prière va être exaucée.
Mais en aucun cas la foi véritable ne vient de ce que nous avons simplement décidé que nous allons obtenir la chose désirée. S’il n’y a ni promesse dans la Parole de Dieu, ni indication claire de l’Esprit, il ne peut y avoir aucune foi véritable et on ne devrait jamais se reprocher de manquer de foi en pareil cas.
Mais si la chose désirée est promise dans la Parole de Dieu et que nous en doutions, nous avons tout lieu de nous condamner à cause de notre manque de foi car nous faisons Dieu menteur.


VI TOUJOURS PRIER ET NE POINT SE RELÂCHER
Deux paraboles de l’Evangile de Luc, Jésus enseigne avec beaucoup de force cette leçon que les hommes doivent toujours prier et ne point se relâcher. La première se trouve en Lu 11:5-8, et l’autre en Lu 18:1-8 :
«Il leur dit encore: Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire: Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir, et si, de l’intérieur de sa maison, cet ami lui répond: Ne m’importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi nous sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains,—je vous le dis, quand même il ne se lèverait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin.». (Lu 11:5-8)
«Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu’il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n’aie d’égard pour personne, néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, afin qu’elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?». (Lu 18:1-8)

Dans la première de ces deux paraboles Jésus expose d’une façon saisissante la nécessité de prier jusqu’à l’importunité. Le mot rendu par «importunité» signifie littéralement «effronterie», comme si Jésus avait voulu nous faire comprendre que Dieu voudrait nous voir approcher de Lui avec une résolution si ferme d’obtenir les choses désirées qu’aucun refus ni retard apparents de Sa part ne puisse changer notre assurance en confusion. Dieu se réjouit de la sainte audace de ceux qui ne s’accommodent point d’un refus. C’est là l’expression d’une grande foi et rien n’est plus agréable à Dieu que la foi.

Il semble presque que Jésus ait repoussé la femme syrophénicienne avec rudesse, mais elle ne voulut pas se laisser repousser, aussi Jésus considéra-t-il son audacieuse importunité avec plaisir et Il lui dit: «Femme, ta foi est grande; qu’il te soit fait comme tu veux». (Mt 15:28)Dieu ne nous laisse pas toujours obtenir les choses dès notre premier effort. Il veut nous exercer et faire de nous des hommes solides en nous obligeant à travailler dur pour ce qu’il y a de meilleur. De même Il n’exauce pas toujours notre prière dès là première demande.
Il veut nous exercer et faire de nous des hommes de prière solides en nous obligeant à prier dur pour ce qu’il y a de meilleur. Il nous fait prier jusqu’au bout
Je suis heureux qu’il en soit ainsi. On ne peut être exercé à la prière d’une façon plus bénie qu’en étant contraint à redemander encore et toujours, même au cours de nombreuses années avant d’obtenir ce que l’on recherche auprès de Dieu. Quand Dieu ne leur accorde pas l’objet de leur requête à la première ou à la seconde prière, bien des gens disent: «Eh bien! ce n’est peut-être pas la volonté de Dieu», et ils appellent cela de la soumission!
En règle générale, ce n’est pas de la soumission, c’est de la paresse spirituelle. Dans le domaine de l’action, quand nous abandonnons après avoir fait un ou deux efforts pour obtenir quelque chose, nous n’appelons pas cela de la soumission à la volonté de Dieu, mais de la faiblesse de caractère. Quand un homme d’action énergique entreprend quelque chose, s’il ne réussit pas à la première, la seconde ou la centième fois, il continue à frapper à coups redoublés jusqu’à ce qu’il ait réussi; de même l’homme de prière énergique, quand il entreprend de prier pour quelque chose, continue à prier jusqu’au bout et obtient ce qu’il recherche. Nous devrions prendre bien garde à ce que nous demandons à Dieu, mais quand nous commençons à prier pour quelque chose, nous ne devrions jamais cesser de prier pour cette chose avant de l’avoir obtenue ou avant que Dieu nous ait montré très clairement et très nettement que ce n’est pas Sa volonté de nous l’accorder.
Certains voudraient nous faire croire que prier deux fois pour la même chose dénote l’incrédulité, que nous devons «la saisir» dès la première demande. Certes, il arrive que nous soyons capables, par la foi en la Parole de Dieu ou en la direction du Saint-Esprit, de revendiquer dès la première fois ce que nous avons demandé à Dieu; mais, incontestablement, il arrive aussi que nous devions prier à de multiples reprises pour une même chose avant d’obtenir notre exaucement.
Ceux qui ne vont jamais jusqu’à prier deux fois pour une même chose ont dépassé leur Maître. (Mt 26:44)
Un Pasteur pria quotidiennement pour deux hommes pendant plus de soixante ans. L’un d’eux fut converti peu avant la mort de ce Pasteur (c’était, je crois, à la dernière réunion qu’il tint) et
l’autre fut converti moins d’un an après.
On a grand besoin à l’heure présente, d’hommes et de femmes qui ne se contentent pas de commencer à prier, mais qui continuent à prier, prier, prier jusqu’à ce qu’ils obtiennent ce qu’ils attendent