25 novembre, 2006
SUJETS BIBLIQUES POUR LE CROYANTS
Il y aura 5 sujets et chaque sujet sera traité dans un seul post.
Le Titre, ci-dessus, restera le même mais y sera ajouté le N° du sujet ( i, II, III, IV ou V) afin de s'y retrouver facilement.
Ces 5 thèmes sont :
I - douze lettres sur des points fondamentaux,
II - la vie chrétienne,
III - la prophétie,
IV - la consolation,
V - l'Eglise du Christ.
Bonne lecture.
(N.B : je cherche des auteurs sur des sujets qui seront autorisés, à priori, sans modération. Mais ceux-ci pourront modérer les commentaires publiés).
24 novembre, 2006
Des Questions que l'on peut se pose sur la Bible ?
1: CE QU’EST LA BIBLE?
La BIBLE est prodigieuse par sa composition,sa productivité n' jamais eté égalée par aucun livre et est traduite dans plus de 1900 langues et dialectes.
Tous ses écrivains ont une merveilleuse unité de doctrine et de pensées. Ses premières pages ont plus de 3500 ans, les dernières plus de 1900 ans.
Une quarantaine d’auteurs, aussi différents que possible par leur culture, leur profession,leur résidence, ont transcrit son message, s’ignorant souvent les uns les autres.
Écrite pendant une période de 17 siècles, elle nous parle avec le même à-propos et la même fraîcheur que si elle était écrite aujourd’hui exprès pour nous.
Ce qui différencie la Bible de tout autre livre, c’est précisément son origine et sa nature.
Nous sommes en face d’un livre absolument unique et qui ne peut être comparé à aucun autre livre, car la BIBLE est la Parole de Dieu.
La BIBLE est inspirée de Dieu, c’est-à-dire que Dieu a communiqué Sa pensée aux hommes qu’Il a choisis à cet effet. Ce ne sont pas des sentiments ou des idées que Dieu donne à Ses prophètes ou apôtres, ce sont Ses messages, Ses paroles: une parole révélée, donnée par le moyen du Saint Esprit:; "de saints hommes de Dieu ont parlé étant poussés par l’Esprit Saint" dit l’apôtre Pierre, et l’apôtre Paul dira: "Toute écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire". Il en est ainsi des textes qui peuvent heurter notre raison ou nos sentiments comme aussi des passages que que nous pouvons considèrer comme équivoques ou contradictoires.
Elle est inspirée, non seulement dans son contenu, mais aussi dans ses termes, sa lettre. Ce n’est pas le rédacteur qui a adapté la pensée de Dieu compte tenu de son caractère et de son éducation. C’est Dieu qui a choisi et formé un homme pour exprimer telle partie de la révélation.
Elle parle un langage si simple qu’un enfant peut en saisir le message essentiel et, en même temps, si profond que le croyant le plus avancé ne peut en épuiser le contenu.( il est dit que si toutes les paroles de Jésus étaient écrites, l'eau des mers n'y siffiraient pas).
Elle montre une connaissance parfaite de l’homme à tous les stades de son histoire et de sa vie.
Quel privilège d’avoir entre les mains une révélation divine, de posséder l’histoire donnée par Dieu, du passé, du présent, de l’avenir!
Peut-être vous demandez-vous si la BIBLE est vraiment la Parole de Dieu? Celui qui nous a donné ce livre peut aussi vous communiquer la certitude qu’il est de Lui. Le même Esprit, qui a conduit les divers écrivains, nous convainc que c’est la voix même de Dieu qui s’adresse à nous.
La Bible n’est pas la propriété d’un peuple, d’une église, d’une confession, mais s’adresse à tous, instruits ou ignorants, pauvres ou riches, jeunes ou vieux, Dieu étant le créateur de tous "veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité".
Personne n’a le droit de la réclamer comme sa propriété, d’en interdire la lecture ou d’en affaiblir l’autorité.
2: POURQUOI LA BIBLE A-T-ELLE TANT D’ENNEMIS?
Ce livre juge l’homme, sa conduite, son coeur. Il le met à nu et lui dit la vérité sur lui-même et sur le monde auquel il appartient.
Le diable hait la Parole de Dieu et se sert d’hommes incrédules pour s’efforcer de la discréditer. Il se peut qu’ils soient très instruits, très savants, de grands philosophes, versés dans la littérature, des gens très compétents pour trancher une question difficile, pour discuter un sujet scientifique. Il (le Diable) peut choisir des êtres très aimables, estimables. Mais, ne possédant pas la vie divine, ceux-ci ne comprennent "ni ce qu’ils disent, ni ce sur quoi ils insistent".
L’homme naturel laissé à ses propres ressources "ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu; et il ne peut les connaître parce qu’elles se discernent spirituellement".
Les écrits et les discours des incrédules sur la Bible sont semblables à ce qu’un ignorant pourrait dire ou enseigner sur l’astronomie ou un "primitif" sur la désintégration de l’atome.
3: PEUT-ON AJOUTER OU RETRANCHER A LA BIBLE ?
Le Christ a déclaré: "Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la loi, que tout ne soit accompli. Quiconque donc aura supprimé l’un de ces plus petits commandements et aura enseigné ainsi les hommes, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; et quiconque l’aura pratiqué et enseigné, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux".
L’apôtre Jean écrit: "Moi, je rends témoignage à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre, que si quelqu’un ajoute à ces choses, Dieu lui ajoutera les plaies écrites dans ce livre; et que si quelqu’un ôte quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu ôtera sa part de l’arbre de vie et de la sainte cité, qui sont écrits dans ce livre".
Dans les Proverbes, nous lisons: "N’ajoute pas à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur".
Il n’est donc pas permis aux hommes, ni même aux anges, d’ajouter à la Parole de Dieu, ni d’en rien retrancher.
Dès le premier siècle, l’Église n’avait pas d’autre guide que la Bible. C’est ainsi que, lors de la prédication de Paul et de Silas, les hommes de Bérée reçurent la parole avec toute bonne volonté, "examinant chaque jour les Écritures pour voir si les choses étaient ainsi".
4: SA PRÉSENTATION
La Bible se divise en deux sections appelées injustement :
1°: la première partie, appelée Ancien Testament ou ancienne alliance, écrite avant la venue du Christ.
2°: la deuxième partie, appelée Nouveau Testament ou nouvelle alliance, écrite au cours du premier siècle de notre ère.
En réalité, les "2 sections" forment un tout.
En général, le texte est présenté sur deux colonnes. Les divisions arbitraires se nommant "chapitres" sont repérées par des chiffres en caractères gras—les subdivisions appelées "versets" sont indiquées par des chiffres en général imprimés dans la marge. Ces dernières ont été introduites pour permettre de situer facilement un texte dans le Livre.
Exemple: Évangile selon Matthieu, chapitre 7, verset 24—ce qui peut, en abrégé, s’écrire: #Mt 7:24 signifie que pour trouver cette citation dans votre Bible, il faut l’ouvrir à l’Évangile selon Matthieu, tourner les pages jusqu’à la division 7 en chiffre gras, et chercher dans cette division le nombre 24 où nous lisons: "Quiconque entend ces miennes paroles et les met en pratique, je le comparerai à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc" {#Mt 7:24}.
La Bible se compose de 66 livres unanimement reconnus mais 73 livres dans la Bible catholique, qui incorpore des livres dit apogryphes car, s'ils peuvent appoorter des renseignements historiques, de coutumes ou de traditions ... Ils n'apportent rien à la Foi du fait qu'ils n'ont pas été écrits sous l'Esprit : le style d'écriture le prouve amplement.
5: SA COMPOSITION
Ancien Testament:
Dieu donne cet ordre à Moise, quinze siècles avant Jésus Christ.: "Écris ceci pour mémorial dans le livre".
Le livre de la révélation divine commence donc à être écrit. Chaque fois que cela fut nécessaire, l’Esprit de Dieu saisit un homme qui ne fut qu’un instrument pour en poursuivre la rédaction. Plus de quatre siècles avant notre ère, le dernier des prophètes, Malachie, a parlé.
Israël était le dépositaire de l’Ancien Testament formé de trois parties:
1°: La Torah (loi de Moise)
2°: Les Neviim (les prophètes)
3°: Les Kethoubim (psaumes et autres écritures)
Il comprend les 39 livres qui se trouvent dans toutes les Bibles.
Après sa résurrection, le Christ se référera à ces trois sections (Évangile selon Luc, chap. 24, verset 44 {#Lu 24:44}).
A la première traduction en grec de l’Ancien Testament, 250 ans avant J.C., quelques livres profanes furent ajoutés par les traducteurs au texte sacré: les livres "apocryphes" appelés par certains à partir du XVIe siècle: "deutéro-canoniques" qui n’ont rien de commun avec la révélation divine, mais ont pour plusieurs une valeur historique et morale. Nous les trouvons dans certaines de nos Bibles (surtout catholiques)
Les citations de l’Ancien Testament abondent dans le Nouveau Testament; presque tous les livres de l’Ancien Testament y sont cités.
Le Christ et les apôtres s’y réfèrent comme faisant autorité. En revanche, jamais ils ne citent les apocryphes ou deutéro-canoniques qu’ils connaissaient, mais qui ne faisaient point partie du canon hébraïque.
Nouveau Testament:
Il est écrit en grec courant, langue répandue alors dans tous les pays méditerranéens. À ce moment, la Bonne Nouvelle de Celui que l’Ancien Testament annonçait s’est accomplie et l’Évangile est proclamé.
Les apôtres annoncent le message de Jésus Christ, des communautés naissent et, pour fortifier leur foi, des lettres leur sont adressées: 21 épîtres.
Dieu suscite quatre hommes pour nous communiquer le récit de la vie terrestre de Jésus Christ que nous trouvons dans les quatre évangiles:
1°: Matthieu, un ancien percepteur, apôtre du Christ, écrit vers l’an 40 et présente le Messie sous des aspects divers.
2°: Marc, le fils spirituel de l’apôtre Pierre, écrit vers l’an 61 et s’applique à nous parler du parfait Serviteur.
3°: Luc, un médecin, compagnon de l’apôtre Paul, écrit vers la même date et dépeint le Christ dans Son humanité.
4°: Jean, apôtre, écrit dans le dernier quart du Ier siècle, présentant un quatrième aspect du Christ: le Fils de Dieu,
Aux évangiles et aux épîtres, il faut ajouter les Actes des Apôtres (ou de l'Esprit) et l’Apocalypse, ce qui donne pour l’ensemble du Nouveau Testament un total de 27 livres.
Dans la tâche de chaque homme choisi, le Saint Esprit était là, selon la promesse du Christ, (évangile de Jean, chap. 14 verset 26 et chap. 16, versets 13 et 14) {#Jn 14:26 16:13,14} pour:
1°: nous enseigner et rappeler toutes les choses qu’Il avait dites: les Évangiles.
2°: nous conduire dans toute la vérité: les Actes et les Épîtres.
3°: nous annoncer les choses à venir: L’Apocalypse
Nous ne possédons plus les originaux: les persécutions furent terribles aux premiers siècles de l’Église, et il est certain que tout fut mis en oeuvre par les ennemis de l’Évangile pour les détruire. Datant du IIe au XVe siècle, plus de 5000 manuscrits nous sont parvenus (il semblerait même qu’il en ait du Ier siècle si les découvertes en cours se confirment). Ce grand nombre de manuscrits de provenance diverses, Italie, Grèce, Égypte, Moyen Orient, etc., viennent confirmer l’exactitude du texte transmis.
6: LANGUES ET TRADUCTIONS
Entre 285 et 246 avant J.C., soixante-douze savants juifs, sous les ordres du roi égyptien, Ptolémée II Philadelphe, le traduisirent en grec. Cette traduction est connue sous le nom de Septante (en abrégé: LXX).
Dès le début de l’ère chrétienne, bien des communautés voulurent posséder le Nouveau Testament dans la langue de leur pays.
Au deuxième siècle, il y aura des traductions latines; dans la deuxième moitié de ce siècle, ce sera la traduction syriaque de toute la Bible, suivie par les traductions en égyptien, éthiopien, gothique, arménien, arabe, slave, etc....
Au quatrième siècle, Saint Jérôme nous donne la traduction latine appelée "Vulgate" sur laquelle, pendant de nombreux siècles, les traductions seront faites.
Aujourd’hui, les traductions sont faites sur les textes originaux hébreux et grecs reconstitués à partir des nombreux manuscrits retrouvés.
La Bible, soit totalement, soit partiellement, est traduite en près de 2000 langues ou dialectes et le message biblique est diffusé sous forme d’enregistrements, en plus de 4500 idiomes.
7: TRADUCTIONS EN FRANÇAIS
Les versions dites catholiques
(Chanoine Crampon, Cardinal Liénard, les moines de Maredsous, de Jérusalem, Osty, etc....) Des notes complémentaires y ont été introduites pour donner l’interprétation de l’église.
Depuis le XVIe siècle, à l’époque de la contre-réforme, sept livres apocryphes ont été ajoutés au canon sacré de l’Ancien Testament. Ce sont les livres de Tobie, Judith, Sagesse, Ecclésiastique, 1 et 2 Maccabées, Baruch
Les versions dites protestantes
(Osterwald, Segond, Synodale) dépourvues de notes explicatives sont les plus répandues et ne contiennent que le canon partant des textes originaux hébreux et grecs.
Il faut aussi mentionner la traduction J.N. Darby qui suit presque mot à mot le texte original; le style en est un peu heurté, mais particulièrement fidèle au texte original; elle constitue un précieux instrument de travail et de comparaison pour ceux qui ne peuvent pas lire les textes originaux en hébreu et en grec.
Ces dernières années sont apparues quelques versions se voulant populaires. (Frossard, Kuen, de Beaumont, français courant, Chouraqui etc...). Certains de leurs traducteurs ont toutefois pris trop de liberté à l’égard du texte original ce qui ne peut qu’altérer le message divin.
Depuis 1975, il existe aussi une traduction commune de la Bible appelée T. O. B. Depuis lors la plupart des nouvelles traductions qui paraissent sont des traductions oecuméniques suite à un accord entre les Sociétés Bibliques et le Vatican.
Il est important de posséder une bonne traduction, un dictionnaire biblique et un glossaire, voir une chaine de concordances et de références du type de la Bible Thompson à partir du texte de L.Segond.
8: POURQUOI LIRE LA BIBLE?
La nature nous parle de la puissance et de la sagesse du Créateur.
La conscience témoigne de la justice de Dieu, mais est obscurcie par le péché.
Ni l’une ni l’autre ne donnent une réponse aux nombreuses questions que nous nous posons.
La Parole de Dieu—la BIBLE—est la révélation que Dieu nous a donnée de Lui-même et de Ses voies.
Dieu n’a pas seulement voulu Se révéler à nous dans sa création, mais Il Lui a plu de nous dire ce qu’Il est en Lui-même, afin que nous Le connaissions, que nous puissions nous réjouir en Lui et Le glorifier, que nous comprenions Sa grandeur, Sa sagesse et Son amour.
Dieu n’est plus un être lointain et indifférent: Il nous aime, Il veut faire de chacun de nous Son enfant.
La Bible est la Révélation suprême de Dieu, elle est aussi le sûr fondement de la foi.
9: QUI PEUT COMPRENDRE LA BIBLE?
L’apôtre Paul écrira: "Dieu n’a-t-il pas fait de la sagesse du monde une folie? Car, puisque, dans la sagesse de Dieu, le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu, il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient".
La Bible s’adresse:
— à des enfants: {#2Ti 3:15} —"Dès l’enfance tu connais les saintes lettres qui peuvent te rendre sage à salut par la foi qui est en Jésus Christ".
— à des adultes: {#Jos 1:8} —"Que ce livre de la loi ne s’éloigne pas de ta bouche, médite-le jour et nuit afin que tu prennes garde à faire selon tout ce qui y est écrit, car alors tu feras réussir tes voies et alors tu prospéreras".
S’ils le délaissent: "Les sages sont couverts de honte, ils ont peur, et sont pris; voici ils ont méprisé la Parole de l’Éternel et quelle sagesse ont-ils?" {#Jer 8:9}
10: QUE FAUT-IL CHERCHER DANS LA BIBLE?
La Bible n’est pas écrite pour satisfaire notre curiosité, mais pour montrer à l’homme le chemin du salut et du vrai bonheur.
Elle contient d’innombrables et extraordinaires enseignements d’ordre géographique, historique, scientifique, mais ne s’y intéresse que parce qu’ils font partie de l’histoire de l’homme ou du peuple auquel Dieu a lié la Révélation.
Elle est avant tout: le Livre de la révélation de l’Amour de Dieu pour l’homme et du moyen qu’Il met en oeuvre pour le sauver de la perdition éternelle.
À travers les expériences humaines les plus diverses, Dieu veut nous instruire sur l’homme. La Bible dévoile notre coeur, non pas notre coeur physique, mais le centre de notre être, le foyer de nos désirs et de nos affections.
Elle dénonce le mal qui est péché, qui ronge comme un cancer. Elle met le doigt sur nos plaies, ce que nous essayons de dissimuler. L’homme dépeint par la Bible n’est pas beau, mais il est VRAI.
Dès les premières pages de ce Livre, nous voyons l’homme dans sa fébrile activité, tenté, désobéissant, déchu, mais cherché par Dieu qui "a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle".
C’est pourquoi, à travers toutes les pages de l’Ancien Testament, il est fait mention, en termes plus ou moins voilés, de la venue du Christ:
Sa naissance à Bethléhem: #Mic 5:2
La Vierge qui concevra: #Esa 7:14
La fuite en Égypte: #Os 11:1
Sa mission: #Esa 61:1
Il sera haï sans cause: #Ps 35:19 Ps 69:4
Vendu 30 pièces d’argent: #Za 11:13
par son intime: #Ps 41:9
Outragé par les soldats: #Esa 50:6
Mis au rang des malfaiteurs: #Esa 53:12
Ses mains percées: #Ps 22:16
Son côté percé: #Za 12:10
Le partage de ses vêtements: #Ps 22:18
Son abandon par Dieu: #Ps 22:1
Sa mort: #Esa 53:8,9
Sa résurrection: #Ps 16:10
Son retour: #Za 14:4,9 .......il y en a plus d'une centaine.
11: COMMENT LIRE LA BIBLE?
N’ouvrez jamais la Bible comme un autre livre!
La Bible est la Parole de Dieu, que vous l’acceptiez ou non. Ici, c’est Dieu qui veut vous parler, vous instruire, Se révéler à vous, vous conduire dans toute la vérité.
C’est Dieu qui, par son Esprit, peut seul réellement vous ouvrir les Écritures, vous aider à en saisir le sens et à vous les approprier.
Voici donc quelques conseils:
1: Invoquez, avant d’ouvrir votre Bible, Celui qui en est l’Auteur; peu importe la forme de la prière; le Psalmiste priait ainsi: "Ouvre mes yeux et je verrai les merveilles qui sont dans ta loi".
2: Les hommes de la Bible écrivaient pour être compris du plus grand nombre. Il faut donc lire les mots dans la Bible en leur donnant d’abord le sens commun.
3: Le sens d’une phrase est en général donné par ce qui précède ou qui suit; aussi faut-il toujours laisser le texte dans le contexte.
4: Ne pas oublier que la Bible s’explique toujours par la Bible et ne peut faire l’objet d’une interprétation particulière, si érudit qu’en soit le commentateur.
5: Dieu ne veut pas faire de nous des savants religieux, bibliques, prophétiques, mais Il a quelque chose de personnel à nous dire. La connaissance, sans fruit, enfle.
6: La Bible contient une révélation complète. Ma lecture ne doit donc pas s’arrêter à quelques passages préférés, mais il est nécessaire de lire la Bible tout entière.
7: Rien n’est plus profitable qu’une nourriture prise régulièrement et tous les jours; il n’en est pas autrement pour la Bible.
8: Vous ne pouvez rien y ajouter ni rien en retrancher; parfois le texte heurtera votre pensée, laissez alors la Pensée de Dieu régir la vôtre; l’attitude contraire n’est que de l’orgueil.
9: Notre logique peut être choquée et nous disons: il y a contradiction. Cela n’est qu’apparent. La Bible ne se contredit pas, mais présente souvent divers aspects d’une même chose.
10: Le seul moyen de faire des progrès est de mettre en pratique ce que nous avons appris. #Jas 1:23 dit: "Si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui considère sa face naturelle dans un miroir; car il s’est considéré lui-même et s’en est allé, et aussitôt il a oublié quel il était."
12: En lisant, pensez que cela est écrit expressément pour vous. À chaque lecture, posez-vous, par exemple, les questions suivantes:
a: Qu’est-ce que Dieu me dit par ce texte?
b: Y a-t-il un avertissement pour moi aujourd’hui?
c: Qu’est-ce que j’apprends sur l’oeuvre et la personne du Sauveur?
d: Quelle promesse est pour moi aujourd’hui?
e: Cherchez un verset à mémoriser que vous vous rappellerez au cours de la journée.
La Parole de Dieu est vivante et opérante. Parce qu’elle est vie et action, il en résulte toujours ou l’endurcissement ou la foi:—L’endurcissement pour quiconque la méprise et la rejette. Donnant La foi pour quiconque l’accepte et s’y attache.
12: UNITÉ DE LA BIBLE:
ANCIEN TESTAMENT - NOUVEAU TESTAMENT
Dans le Nouveau Testament, l’Ancien est révélé.
On ne peut les séparer; voici, à titre d’exemples, quelques symboles; vous en découvrirez d’autres, à mesure que vous avancerez dans la lecture du Livre.
Arche de Noé: #Ge 6 et #Ge 7 & Jésus nous sauve du jugement: #1Th 1:10
Échelle de Jacob: #Ge 28:1-22 & Jésus le chemin: Ev. de #Jn 14:6
L’Agneau Pascal: #Ex 12 & Jésus l’Agneau de Dieu: Ev. de #Jn 1:29
Le Chandelier: #Ex 25:31-40 & Jésus la lumière: Ev. de #Jn 8:12
La Manne: #Ex 16:9-36 & Jésus pain de vie: Ev. de #Jn 6:32-34
Le Serpent d’airain: #No 21:4-9 & Jésus élevé sur une croix: Ev. de #Jn 3:14
Le Tabernacle: #Ex 25 à 30 & Jésus élevé dans le ciel: Épître aux #Heb 9
Il y a aussi des hommes dont les circonstances annoncent un des aspects de la vie du Christ:
Isaac: le fils unique qu’Abraham est prêt à offrir en sacrifice #Ge 22 & Jésus: le Fils unique qui s’offre en sacrifice #Eph 5:2 Ga 2:20
Joseph: haï et vendu #Ge 37 & Jésus: haï et vendu Ev. de #Jn 1:11 et 15:24
Joseph: celui vers qui il faut venir pour trouver la nourriture #Ge 41:53-57 & Jésus: celui qui donne et rassasie #Mt 11:28 Jn 7:37
Moïse: avocat, intercède pour le peuple #Ex 32 & Jésus: notre avocat #1Jn 2:1
Salomon: Roi de paix #1Ch 22:9 & Jésus: Celui qui régnera et rétablira la paix #
...........
13: QUELQUES PROPHETIES ACCOMPLIESIl y a aussi des promesses et des prophéties de l’Ancien Testament qui se sont accomplies, d’autres sont à venir.
En ce qui concerne le Christ, plus de 700 ans avant sa venue, il est fait mention de:
Sa naissance à Bethléhem: #Mic 5:2
La Vierge qui concevra: #Esa 7:14
La fuite en Égypte: #Os 11:1
Sa mission: #Esa 61:1
Il sera haï sans cause: #Ps 35:19 Ps 69:4
Vendu 30 pièces d’argent: #Za 11:13
par son intime: #Ps 41:9
Outragé par les soldats: #Esa 50:6
Mis au rang des malfaiteurs: #Esa 53:12
Ses mains percées: #Ps 22:16
Son côté percé: #Za 12:10
Le partage de ses vêtements: #Ps 22:18
Son abandon par Dieu: #Ps 22:1
Sa mort: #Esa 53:8,9
Sa résurrection: #Ps 16:10
Son retour: #Za 14:4,9
..............
L’Évangile—la Bonne Nouvelle—est annoncée {voir #Ac 10:36-43 Ro 10:12-13 Eph 2:11-22}.
Très proche est la réalisation de la promesse de Jésus Christ d’enlever ceux qui Lui appartiennent pour être avec Lui éternellement, selon #Jn 14:1-3, Épître aux #1Co 15:42-57; Épître aux #1Th 4:16-17.
2° Après cela:
Les jugements apocalyptiques tombent sur la terre habitée tout entière (#1Th 5:3 Ap 3:10 ainsi que #Ap 6 et suivants)
Un reste d’Israël, après avoir traversé de terribles épreuves, reconnaîtra son Messie {#Za 12}.
C’est alors que le Christ apparaîtra, établira Son Règne {#Za 14:4} et que ressusciteront les croyants mis à mort pendant cette période {#Ap 20:4-6}.
Une ère de paix de mille ans suivra sous l’autorité du Christ, avant une révolte finale et la défaite définitive du diable et de ceux qui l’auront suivi {#Ap 20:6-10}.
Résurrection des incrédules et leur condamnation. Nouveaux {#Ap 20:11-15} cieux et nouvelle terre {#2Pi 3:10-16}. État éternel {#1Co 15:20-28}
TITRES RAPPELANT LE SUJET PRINCIPAL DES LIVRES DE LA PAROLE
GENÈSE: Le livre des commencements (ébauche de presque tous
les grands sujets de l’Écriture).
EXODE: La Rédemption et les ressources divines.
LÉVITIQUE: Sacrifices, sacrificature et à quoi ils
s’appliquent.
NOMBRES: La marche à travers le désert.
DEUTÉRONOME: Écouter la Parole et se souvenir.
JOSUÉ: Canaan; conquête (chp. 1 à 12) et partage (chp. 13 à 24)
JUGES: Le déclin; chacun fait ce qui est bon à ses yeux.
RUTH: La grâce répondant à la foi.
1 SAMUEL: Le roi selon la chair.
2 SAMUEL: Le roi selon le coeur de Dieu.
1 ROIS: Le roi régnant en justice.
2 ROIS: Les rois responsables.
1 & 2 CHRONIQUES: Les rois objets de la grâce.
ESDRAS: Retour d’exil; l’autel, le temple...
NÉHÉMIE: La muraille rebâtie.
ESTHER: Providence de Dieu "Celui qui s’élève sera abaissé".
JOB: La discipline et son fruit.
PSAUMES: Le coeur des Écritures (sentiments du fidèle
traversant l’épreuve).
PROVERBES: La Sagesse enseignant ses "fils".
ECCLÉSIASTE: "Tout est vanité".
CANTIQUE DES CANTIQUES: Hymne du Bien-aimé.
ÉSAIE: L’Évangile de l’Ancien Testament.
JÉRÉMIE: "Revenez à moi"—les souffrances liées à un
témoignage fidèle.
LAMENTATIONS DE JÉRÉMIE: "Voyant la ville, il pleura
sur elle" {#Lu 19:41}
ÉZÉCHIEL: I-Cabod—la gloire s’en est allée. Restauration
finale.
DANIEL: Les quatre empires des nations.
OSÉE: Éphraïm (10 tribus) Lo-Ammi prononcé et révoqué.
JOËL: L’invasion de l’Assyrien.
AMOS: Le péché et sa rétribution, chez les nations et chez
Israël.
ABDIAS: La malédiction d’Édom.
JONAS: Le signe de Jonas et la conversion de Ninive.
MICHÉE: Le résidu au temps de l’Assyrien.
NAHUM: La malédiction de Ninive.
HABAKUK: La foi du juste l’élève au-dessus des épreuves.
SOPHONIE: Le Jour de l’Éternel.
AGGÉE: Maisons lambrissées et Maison de l’Éternel.
ZACHARIE: "La puissance et la venue de notre Seigneur Jésus
Christ" {#2Pi 1:16}.
MALACHIE: Préparez la venue du Seigneur.
MATTHIEU: Le Messie.
MARC: Le Parfait Serviteur.
LUC: Le Fils de l’Homme.
JEAN: Le Fils de Dieu.
ACTES: Les actes du Saint-Esprit.
ROMAINS: Justification et affranchissement.
1 CORINTHIENS: L’Assemblée.
2 CORINTHIENS: Le Ministère.
GALATES: Le légalisme et son remède.
ÉPHÉSIENS: Dans les lieux célestes.
PHILIPPIENS: Le livre de l’expérience chrétienne.
COLOSSIENS: La "Plénitude" et ce qu’elle est pour nous.
1 THESSALONICIENS: Le croyant attend le Seigneur.
2 THESSALONICIENS: Le monde et l’Antichrist.
1 TIMOTHÉE: Comment se conduire dans la Maison de Dieu.
2 TIMOTHÉE: Comment se conduire en des temps de ruine.
TITE: Saine doctrine et bonnes oeuvres qui en découlent.
PHILÉMON: L’amour en exercice dans la vie quotidienne.
HÉBREUX: La prééminence du Fils.
JACQUES: Montrez votre christianisme.
1 PIERRE: Obéir c’est souffrir.
2 PIERRE: Les adieux du pasteur des brebis.
1 JEAN: La vie divine: ses caractères, obéissance et amour.
2 JEAN: La vie divine dans une famille.
3 JEAN: La vie divine chez un frère.
JUDE: La trompette avant les jugements.
APOCALYPSE: Le livre des jugements
N.B. Ces titres suggèrent une grande pensée du livre de Dieu, mais il y en a bien d’autres.
LES PRINCIPALES RELIGIONS DANS LE MONDE
22 novembre, 2006
AVERTISSEMENT à tous les croyants CROYANTS
La biographie de Mahomet d'Ibn Ishâq (cf ce nom), relate nombres d'épisodes où l'on constate que la sensiblerie n'était pas de mise quand il s'agissait de lutter contre les ennemis de l'Islam, de l'intérieur comme de l'extérieur.
Mais les biographies « islamiques » modernes, ceci depuis 1950 avec des Égyptiens comme Haykal, 'Aqqad, sont conscientes du regard occidental, les biographes étant eux-mêmes des intellectuels musulmans occidentalisés.
Même des biographes musulmans qui écrivent au XXIe siècle, comme le Libanais Salah Stétié, se sentent encore obligés de présenter une biographie acceptable pour un regard occidental, en gommant ou en atténuant les assassinats politiques ordonnés ou du moins encouragés par leur prophète! Mahomet et se heurte, dans l'inconscient collectif non musulman, à Jésus, chaste et non violent.
L'exemple d'un Mahatma Gandhi ou celui d'un Dalaï Lama sont valorisés par l'Occident parce qu'ils incarnent une spiritualité universelle qui privilégie la non-violence et la compassion. Mahomet aura toujours beaucoup de mal à être considéré par les non-musulmans comme un authentique homme de Dieu.
Mais pour les intégristes musulmans, le djihâd est pourtant bien un combat, une guerre!!!
Partout dans le monde des mouvements qualifiés de terroristes et qui se veulent musulmans font référence au djihâd.
Le djihâd est une notion contenue dans le Coran. Si ce mot a aussi été utilisé pour désigner l'effort sur les pulsions, dans un sens donc purement moral et spirituel, à Médine le djihâd a bien le sens de guerre, de combat.
Il y a deux sens au mot djihâd, mais on ne peut nier que dans l'histoire de l'Islam, c'est le sens matériel et guerrier qui l'a largement emporté. A Médine, de 624 à 630, on assiste à une glorification de la razzia, avec parallèlement, dans la révélation coranique, sa justification et sa réglementation doint le prophète s'octoyait 1/5eme du buti.
C'est la peur de la sensualité, de la volupté qui fait que pour les juristes de l'Islam intégriste, il n'est pas permis à l'homme et à la femme étrangers l'un à l'autre de se serrer la main, à moins qu'un vêtement ne s'interpose, comme un gant.
Autrement dit, la femme et l'homme sont perpétuellement tentés par le Diable. La femme est la tentation de l'homme. Mais les hommes ne peuvent jouir des femmes que dans le cadre du mariage. De même, il est interdit aux femmes de donner du plaisir aux hommes, hors d'une union légale.
C'est pourquoi la femme doit se couvrir (alors qu'à l'époque il ne devait y avoir que des musulmans pieux ! C'est à cause d'Abu Karr que cette sourate est "descendue).
En Algérie, on a assisté à des massacres de femmes vivant seules, considérées comme des « dévergondées », des « putes ».
D'après Abdelwahab Meddeb (écrivain et journaliste, né à Tunis, vivant à Paris et quelque peu parano) : « L'Islam se préoccupe de la technique plus que de la science. Le monde islamique n'est plus créateur de science depuis le XVIIe siècle. »
Mais l' a-t-il vraiment été aux origines?
Ni Avicenne, au Xe siècle, ni Averroès, au XIIe, ne connaissaient le grec.
Le calife Al Ma'mun, dont la mère était persane, qui avait encouragé le mouvement de traduction à Bagdad et qui soutenait les Mu'tazilites au point de pratiquer une véritable inquisition, fut appelé « prince des mécréants ».
Les intellectuels musulmans demeurent inconsolables de la disparition de l'âge d'or de l'Islam, en oubliant que cet âge d'or n'avait rien d'exclusivement musulman, qu'il fut le fait d'un cosmopolitisme, d'apports étrangers dus à l'Inde, à la Perse, à la Chine, et qu'il est une parfaite hérésie par rapport à l'Islam originaire et à la culture islamique de Médine.
Pour la pratique de l'Islam, la propreté corporelle est un impératif: « La propreté fait partie de la foi. » Abdelwahab Boudhiba, dans un célèbre livre sur La sexualité en Islam, parle de l'obsession de la purification. Il faut surveiller tous les orifices d'où sortent des sécrétions: le sperme, l'urine, les matières fécales, le sang, la morve souillent le corps et sont considérés comme des sécrétions coupables.
Personne, sauf à essayer, n'effacera de la mentalité du musulman le sentiment de responsabilité qu'il éprouve vis-à-vis des autres musulmans.
La chahâda (la profession de foi) est la condition nécessaire pour intégrer la Oumma. Le bon musulman mourra en prononçant chahâda d'un cœur qu'il croit sincère.
En droit musulman, l'apostasie (ridda) est punie de mort. Elle est rangée par le Coran dans les péchés d'incroyance (kufr). (Sourate 4, v. 136/137 : « Ceux qui auront cru puis auront été infidèles; puis auront cru puis auront été infidèles [...] Allah ne se trouvera point leur pardonner.» Sourate 16, v. 108/106: « Celui qui renie Allah après avoir eu foi en lui [...], ceux dont la poitrine s'est ouverte à l'impiété, sur ceux-ci tomberont le courroux d'Allah et un tourment terrible. »
.....Pour l'Islam, « tout homme naît musulman, c'est la famille qui le fait juif, chrétien ou zoroastrien » (Ibn Khaldoun). L'Islam est l'identité naturelle de l'homme.
8 L'Islam et la loi ?
Mais suivre la loi ne veut rien dire. Que trouve-t-on derrière la loi ?
On comprend l'importance du rôle du mufti. Il donne des consultations juridiques (fatwas). Il est chargé d'interpréter non pas le Coran et la Sunna, mais les traités de droit musulman. Son rôle est de calmer les inquiétudes des fidèles.
..... Les actes sont examinés toujours en fonction du licite et de l'illicite. Et la recherche du licite fait qu'on scrute à la loupe le comportement du prophète, ce qu'il faisait, comment il le faisait ... oubliant ses turpitudes.
S'agissant de cette recherche du licite, Al-Ghazâlî au XIème siècle dira: « Il y a du clairement licite, du clairement illicite et entre les deux des cas équivoques [...]. Ceux qui se préservent des cas ambigus se mettent à l'abri dans leur honneur et leur religion. »
Il est indéniable que le soufisme, mysticisme de l'Islam, est violemment condamné par tous les intégrismes, sunnite et chi'ite. Le musulman sunnite a une répulsion instinctive pour le soufisme qu'il voit comme un Islam christianisé;
10 L'Islam et les droits de l'homme ?
Il faut oser le dire: il n'y a pas de droits de l'homme en Islam au sens où on l'entend dans le christianisme (même si l'Église catholique n'a admis la notion de droit de l'homme que depuis un demi-siècle seulement), et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de l'ONU, du 10 décembre 1948.
Pour l'Islam, l'homme est esclave ('abti) serviteur d'Allah et il n'a aucun droit par lui-même. Seul Allah a des droits, Allal seul est Seigneur (rabb). L'homme, lui, n'a que des devoirs. L'homme étant l'esclave de d'Allah, le plus beau prénom pour lui est celui d'Abdallah (Esclave de Dieu).
C'est le fait d'être croyant musulman qu'il croit que cela lui donne le droit d'être respecté, pas le fait qu'il soit homme. De plus, qu'un homme athée, mécréant, pécheur, homosexuel, adultère, puisse avoir des droits, qu'une femme puisse avoir les mêmes droits que l'homme, et ceci sans considération de Livre Révélé, de respect des prescriptions énoncées par les prophètes, est impensable pour l'Islam.
11 Mais pourquoi les musulmans intégristes en veulent-ils autant à l'Occident?
C'est que ce dernier a en particulier déculpabilisé la sexualité, la jouissance libre. Or la tradition musulmane entoure la sexualité d'une série d'interdits. Le musulman trouvera-t-il un attrait aussi grand au paradis musulman alors qu'il peut en Occident boire du vin, de l'alcool, de la bière, dans les cafés comme il le veut; et les femmes? Il ne sera pas tué s'il prend des maîtresses !!!
Bref, l'Occident et ses plaisirs libres devient aussi attrayant que le Paradis musulman et en plus, est accessible ici-bas. Alors reste le spectre de l'enfer, la souffrance décrite comme intenable, insupportable.
12 La limitation des naissances est vue avec horreur par le musulman croyant.
La femme musulmane (sauf les femmes du prophète) doit être d'abord une génitrice de musulmans. C'est la famille musulmane nombreuse qui finira par redonner aux pays musulmans leur force, tandis que l'Occident décadent et stérile s'enlisera avec sa population vieillissante, parquée dans des asiles, véritables mouroirs.
S'agissant de la démocratie, il est évident qu'elle se conjugue en Occident avec le principe de laïcité. Il s'agit d'obéir non pas à une loi divine mais aux lois de « la conscience et de la raison », comme le souligne Ferdinand Buisson, l'un des grands théoriciens de la philosophie laïque. Peu importe les origines de cette morale laïque, qu'elle soit chrétienne sécularisée, gréco-romaine, bouddhiste ou un mélange indistinct, elle conduit au concept de citoyen laïc.
Or cela, pour l'Islam, c'est la négation de la séparation des sexes, la négation de la distinction musulman/non-musulman, la négation de la distinction croyant et incroyant. C'est la négation de la distinction entre le Bien et le Mal, entre le Sacré et la Corruption, la négation de la distinction entre Dieu et le Diable.
La démocratie avec les mots Liberté, Égalité, Fraternité, va à l'encontre de la philosophie qui soustend l'Islam.
Dans ses textes fondateurs, l'Islam est contre l'égalité. Le droit musulman est profondément inégalitaire. Le musulman est au-dessus du non-musulman, le croyant au-dessus de l'athée, l'homme au-dessus de la femme, l'homme libre au-dessus de l'esclave.
Le droit musulman est contre la liberté. Pas de liberté de sortir de l'Islam, de changer de religion, pas de liberté sexuelle, pas de liberté de comportement. Enfin pas de fraternité au sens occidental (Avez-vous vu le croissant rouge intervenir dans des sinistres en Occident ?).
Et quand l'Arabie saoudite interdit l'exercice des religions autres que l'Islam sur son territoire, ce n'est que l'application du propos du prophète d'après lequel on ne saurait tolérer plusieurs religions en Arabie! Le Vatican ne s'était pas opposé à la construction à Rome d'une grande mosquée financée par l'Arabie.
Depuis le 11 septembre 2001, on répète que ce n'est pas cela l'Islam, que le Coran est un message de paix et d'amour (c'est notre Ministre de l'Intérier qui à lancé cela, aussitôt reprit par l'islam !), qu'il s'agit là d'une dérive politique, d'une maladie! Une mauvaise fièvre en quelque sorte!
Si le Coran ne mentionnait rien de ce genre, si la vie du Prophète et son comportement ne mentionneraient aucune trace d'appel à la vengeance, bref, si le Coran, la Sunna (imitation du Prophète) étaient au-dessus de tout soupçon concernant ce qui est reproché aux intégristes islamistes, comment ces derniers pourraient-ils justifier l'imposition du voile à la femme, la polygamie, la peine de flagellation pour la femme adultère, l'amputation de la main pour vol?